Ça sent les boules qui se décrochent, les épines de sapin par terre, les cadavres de bouteilles dans le bac de recyclage, le vent fraite dans la face, les patins qui s’aiguisent, le reste de dinde croustillante, le café au lait dans le fond de la tasse, la littérature québécoise au coin de livres cornés, l’encens indien en petite fumée, le canapé profond à la ouate moelleuse, les sourires du bout des lèvres avec leur yeux de malice, le chocolat qui colle en fond de caramel, les bouts de nez rougis et coulant, les spéciales des lendemains qui déchantent à la caisse enregistreuse délirante, la neige tassée en petits monts sur le bout des rues, et le temps qui s’écoule aussi vite que des gouttes de Sortilège dans le fond de ma gorge.
Les bubbles ont encore une fois bien vieilli d’un an, et sont pleines d’air pour entamer l’année 2011, s’élever, s’envoler, et surtout essayer de ne pas éclater en plein vol.
Ohohoh, bon temps des fêtes !
Les bubbles ont encore une fois bien vieilli d’un an, et sont pleines d’air pour entamer l’année 2011, s’élever, s’envoler, et surtout essayer de ne pas éclater en plein vol.
Ohohoh, bon temps des fêtes !