30 avr. 2010

Casa del Popolo, round 2

Mercredi soir, c’était l’effervescence à Montréal, comme une excitation dans l’air, une fébrilité de savoir qui des Capitals ou de Canadiens allait remporter le 7ème match (chiffre magique) de la série. Si pour certains, ces deux premières lignes sont incompréhensibles, allez directement sur http://canadiens.nhl.com/club/l_fr/index.htm et vous comprendrez tout de suite de quoi je parle.
Mais mercredi soir, c’était aussi pour quelques privilégiés qui ont préféré passer leur tour pour la game de hockey (moi compris, par superstition je ne regarde plus aucun match des Canadiens, c’est dur, mais mes amis me remercient, car depuis, ils gagnent !) une soirée d’effervescence, d’excitation dans l’air et de fébrilité, pas pour les mêmes raisons. La Casa del Popolo faisait honneur à trois artistes de la scène montréalaise indie : Philémon Chante, Sean Nicholas Savage et Caroline Keating.

25 avr. 2010

Chut for Chairs

Cette semaine, c’était reparti pour le marathon des concerts. Et mercredi soir, la Casa del Popolo nous tendait les bras. On est donc venu, on a vu, on a vaincu… le bruit. Car il faut bien le dire, l’agitation, les hormones printanières, la game de hockey et je ne sais quel prétexte encore, tout était bon pour jaser autour d’une bière, d’un gin tonic, ou de toute autre boisson alcoolisée locale.

23 avr. 2010

Chinatown au Cabaret

Vous allez dire que je radote un peu pour vous parler encore de Chinatown... C'est que quelque part, j'ai des actions dans le groupe, sous forme de chansons "anti-dépresseurs" pour le Printemps encore frais et timide en soleil. Echange de bons procédés entre tounes du bonheur et quelques mots perdus sur un blog. Les deux s'évaporent, mais peuvent laisser de bonnes traces !

17 avr. 2010

Demi-finale des Francouvertes

Un marathon de trois jours et neufs groupes pour voir aboutir les finalistes des Francouvertes, qui auront le bonheur de remuer leurs glaçons au Club Soda.






Et là, sans surprise, ni rebondissement, ni fanfare, le trio de tête est Bernard Adamus (sponsor officiel des Francouvertes cette année), Alex Nevsky (un mange ta villien héroïque) et Monogrenade (un fruit rescapé et catapulté).

7 avr. 2010

Jullian

Le Divan Orange est comme une boite de pandore : « celle qui fait sortir les présents des profondeurs ». Rarement j’ai été déçue d’avoir foulé le sol de la boite orange. Hier soir, on avait droit à un 5 à 7 assez hétéroclite : deux vidéos, dont une session cubaine de Philémon Chante et un show Jullian, un français à Montréal. Si vous saviez comme c’est commun, surtout près du Plateau, il semblerait qu’on colonise des espaces pour se recréer se que parfois on déteste loin de chez nous. Un français qui fait de la musique à Montréal, ça reste rare, mais ça se trouve, souvent derrière une basse ou encore caché derrière une immense batterie. Mais un français chanteur/guitariste, là, on atteint un fait exceptionnel qu’il faut bien souligner.

5 avr. 2010

Klô Pelgag

La prononciation, c’est quelque chose de parfois difficile. Des noms qui sortent de territoires inconnus, qui grattent un peu l’oreille, qu’on a du mal à retenir. C’est cet effet que ça m’a fait la première fois que j’ai entendu prononcer le nom Klô Pelgag. Mon oreille n’était pas habituée. En l’espace d’une petite heure de bonheur j’ai su que je le retiendrais à jamais, comme le nom d’un auteur qu’on a découvert avant les autres et qu’on s’empresse de propager, et s’estimant privilégié d’avoir été là à ses prémices.
http://www.myspace.com/klopelgag

4 avr. 2010

The XX

Voir the XX, ça se mérite ! Oui, c’est ce qu’il fallait retenir de cette soirée au Métropolis. Le monde était venu pour voir, entendre, respirer et vibrer avec The XX. On a donc eu droit à deux premières parties, pour préparer le terrain du double X. Impossible de vous dire qui était le premier dj. Il a bien prononcé son nom à la fin de son set, mais tout ceci était incompréhensible dans le brouhaha de la foule, qui, verres à la main, jasait sur les températures hallucinantes de Montréal : 24° un 3 avril, on avait jamais vu ça. Ça n’était vraiment pas déplaisant à entendre (le dj, pas les conversations), mais c’est comme quand on a un entretien d’embauche, on se souvient rarement de la musique qu’il y a dans l’ascenseur.