30 mars 2009

Tu veux être mon ami !

Un petit article dans une tonalité et une longueur un peu différentes des autres, juste parce qu’aujourd’hui, j’étais inspirée et que réfléchir sur soi-même rafraîchit l’esprit et fait relativiser pas mal de choses.




Vous connaissez peut-être ce sketch de l’humoriste Gad Elmaleh, qui transpose le mode de communication de facebook à la vie réelle. Pour résumer, c’est comme si vous alliez à une soirée et que vous interpelliez (un poke) quelqu’un en lui disant « tu veux être mon ami » (add to friend) et que l’autre réponde oui (add to my friends) ou non (ignore). Le monde virtuel a cassé certains modes de communication pour en créer d’autres, c’est un fait.

Je constate qu’en ce moment, je suis devenue une des nombreuses droguées de facebook, d’abord car cela me permet de maintenir un lien virtuel et amusé avec un certain nombres de personnes physiquement loin, et aussi, parce que cela me permet d’en créer d’autres ici, sur Montréal.
Mon facebook est comme mon cellulaire, quasi tout le temps allumé, et il rythme mes journées de petits posts ou tchats furtifs. J’avoue que c’est une drogue qui me va bien, étant souvent dans ma bulle et ayant besoin de mes moments de solitude, je peux d’un simple ordinateur contrôler ce type d’échange : je me sens en fait seule en étant ensemble… curieux sentiment.
Mais, mon pêché mignon, je l’avoue, c’est d’écrire la petite phrase de mon statut. Un statut, par définition, c’est figé, mais ici vous pouvez le changer toutes les secondes si vous voulez. C’est ce qui vous définit à un instant t… Ce n’est pas tellement qu’il soit lu par les autres qui m’importe (aurais-je un côté exhibitionniste cachée ?) c’est plutôt pour poser une définition de mon état d’esprit et de mon humeur, à un moment donné, où livrer une information plus ou moins (non) essentielle.

Ce matin, j’ouvre ma page d’accueil facebook, et aux détours de tous les statuts je vois un article publié par un « ami » de facebook, intitulé "friends". Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de post, et encore moins de cet « ami » là, mais inspirée je clique. Le post était très intéressant, et malheureusement, je m’en voudrais d’en dévoiler la teneur, c’était finalement un ressenti assez personnel. La chose positive, c’est qu’il m’a inspiré ces lignes et ce qui suit.

Il y a différents types de relations à l’autres (attention ceci n'engage que moi !!). Vous noterez que j’exclus les relations de famille, vaste sujet, mais qu’au final, vous pourriez mettre dans l’une des cases ci-dessous chaque membre de votre famille.
La connaissance : je connais cette personne car je l’ai vue, peut-être même lui ai-je adressée la parole une ou deux fois.
La relation : j’ai conversé avec cette personne plusieurs fois, mais je n’ai pas de liens précis avec elle. Cette personne fait partie d’un entourage flou qui évolue autour de moi.
Le copain : je connais relativement bien cette personne, je l’apprécie pour certaines de ses qualités, on se voit parfois souvent, parfois rarement, et je passe vraiment du bon temps avec.
L’ami : je connais cette personne comme je me connais moi-même, je sais que je peux l’appeler à n’importe quel moment sur n’importe quels sujets (f)utiles et que j’aurais en réponse un retour. Ma relation avec cette personne est équitable et réciproque. J’apprends toujours d’elle.
La moitié : cette personne est une extension de moi, il y a une sorte d’inconditionnalité dans la relation que j’ai avec elle, je suis connectée à elle à tel point que je pourrais connaître le nombre de fois qu’elle respire par minute, je n’ai même pas besoin de penser à elle, puisqu’elle fait partie intégrante de moi tout en étant une autre.

Conclusion : vous prenez la liste de vos facebook friends, vous les classez dans les catégories suivantes, et vous verrez que plus vous vous rapprochez de la dernière, moins vous aurez de personnes …ce qui est un très bon signe ! A noter que le meilleur, c’est quand la personne passe part toutes les catégories pour finir par la dernière… et que parfois malheureusement parfois, l’inverse existe aussi.

29 mars 2009

Fin de semaine sur Montréal

Jeudi : match des canadians, un événement à vivre, quand vous vous retrouvez comme une petite fourmi dans la fourmilière rouge et que vous entendez raisonner : go habs go ! vous comprenez que le Hockey fait partie de l’ADN des québécois. Ça coule dans leur veine comme la bière sur le comptoir. Incroyable balai sur glace, c’est de l’art sportif. C’est beau à regarder, c’est grand à hurler, c’est prenant à dégainer. Et en plus quand ils gagnent 3-2 à la prolongation, on est heureux d’avoir assisté à cette représentation là.

Vendredi : shooting photo pour « ouvre-moi ton frigo », on est au cœur de Montréal, et pourtant, on pourrait appeler ça la petite France. 12 colocs, stagiaires, pvtistes de passage sur l’île des possibles. J’aime à croiser des français, mais je préfère rencontrer des québécois. A être loin de chez soi, on aime aussi s’éloigner un peu des bouts de France ici, même s’ils sont adorables.

Samedi : un petit jam dans la salle de musique et un repas vert. Il a fait un soleil tiède sur Montréal, c’était le sourire du printemps ce samedi, et pourtant, je me retrouve en sous-sol avec une petite lampouillette fuyarde à co-composer avec mon ami Stephen. Une soirée de plus dans la maison du bonheur, où on concocte un plat « vert » et où on coupe la lumière entre 20h30 et 21h30…bon sauf celle de la télé, faut pas rêver, il y a un match des canadians ! La soirée se termine toute illuminée en flambées de chartreuse et sambucca…

Dimanche : la cabane à sucre. Mon téléphone sonne brumeux mais je réponds et la douce voix d’Elo me propose un tour dans une des traditionnelles cabanes à sucre. Il pleut, il pleut, il mouille, c’est la fête à la tambouille. Un festin arrosé, baigné, imbibé de sirop d’érable. Je me rends compte que je suis une droguée, et qu’il faut parfois stopper avant l’overdose ! Il fait boueux dehors et je respire fort l’odeur des érables, de la nature, des feux lointains et le mes cheveux mouillés.

Fin de semaine pas si pire de ce côté-ci de l'Atlantique !

26 mars 2009

Dédé à travers les brumes


Dans la catégorie culture québécoise, je demande : les Colocs. Pour moi, jusqu’à hier soir, ça n’était qu’un style de vie citadin très répondu sur Montréal. En fait, c’était aussi un groupe, mais pas n’importe quel groupe, un vraiment bon groupe.





Je n’ai rien envie de vous dire de l’histoire d’André Fortin, le film le romance (sans doute) très bien. Juste qu’il faut aller vivre le film pour connaître les frissons de la brume.

J’en ai traversé des brumes, et même à Montréal, j’ai eu de la brume mais dans mes yeux comme quand on est amoureux et qu’on ne sait plus si c’est une chance ou une erreur. Hier soir Dédé m’a inspiré et ce matin, il semble m’aspirer. Vers quoi… je ne sais pas.

24 mars 2009

Chantal (en)chante

Dernier round pour les Francouvertes hier soir, et il y avait comme de la country-folk dans le fond de mes oreilles. Toujours autant de monde, autant de chaleur et de hurleurs.


Un petit bout de femme arrive sur scène avec une énergie incroyable : Chantal Archambault est aussi pétillante que la couleur rousse de ses cheveux. J’avais déjà craqué pour ses chansons aux rythmes doux et folk sur son myspace et j’avais hâte d’écouter ça de prés. Au final, c’est ça présence sur scène qui m’a ravie, et surtout, ses petites bouts d’histoires toutes simples qu’elle nous raconte entre chaque toune, comme pour se justifier du bébé qu’elle va nous livrer. C’est un peu en effet comme si elle nous présentait ses enfants : « alors celui là est né à Montréal, alors que je reprenais mes études et que ma vielle guitare moisissait dans un coin de mon appartement » et dans cette simple phrase, comptez 4 sourires et 3 mimiques mignonnes.

Au final, Chantal n’est pas dans le classement des 9 heureux finalistes, mais elle nous le disait si bien qu’elle ne s’attendait à rien, juste être là et partager sa musique et une partie d’elle avec le public. C’est à cet instant que je me suis demandée mais pourquoi de tels artistes restent si anonymes alors que leur musique est universelle… Je n’ai pas la réponse et vous non plus sûrement.

Appel à projet : Ouvre moi ton frigo, je te dirais qui tu es !

On l’ouvre, on le ferme, on le remplit, on le vide, on le claque, on écrit des petits mots dessus, on l’abîme, on le nettoie parfois, on l’aime et on le déteste. Il trône en maître dans notre cuisine, et sans lui, on a l’impression qu’on ne serait rien car il nourrit nos journées…



Le frigo est un reflet de nous même, de nos habitudes alimentaires, de nos goûts, de nos délices et de nos délits. C’est notre corps froid branché sur secteur.


Ouvre moi ton frigo, je te dirais qui tu es ! est un projet « socio-photographique » né entre Stéphanie Toselli, photographe, et Yolaine Maudet, rêveuse-concrétiseuse. L’idée est de réaliser une « cartographie » des frigos montréalais. Quel est le quartier le plus végé de Montréal ? Qui de l’Est ou de l’Ouest consomme le plus de produits organiques ? Qui mangent le plus de légumes ? Combien d’entre vous ont des aliments périmés dans leur frigo ?

Ouvre moi ton frigo, je te dirais qui tu es ! fera l’objet d’une exposition en mai prochain. D’ici là, on a besoin de vous tous, et surtout de vos frigos.

Si vous êtes intéressés pour faire partie du projet, manifestez-vous ! Une seule règle : laissez votre frigo au naturel (pas la peine de le nettoyer et de mettre que du beau bio dedans, ça fausserait l’étude). On se déplace jusqu’à votre place pour prendre en photo votre frigo, votre porte d’entrée et vous-même. On liste également les aliments présents dans l‘antre de votre frigo

N’hésitez pas à faire suivre ce projet à vos amis !
Pour nous contacter
ouvremoitonfrigo@yahoo.ca
et le blog http://ouvremoitonfrigo.eklablog.com/

Stéphanie Toselli -
http://blog.ervibisme-media.ch/
Yolaine Maudet -
http://ninebubblesinthesky.blogspot.com

20 mars 2009

J’ai rêvé la patère rose !


Vous arrive-t-il parfois de faire des rêves où rien n’a de sens, où tout vous échappe ? Presque comme éveillé, vous êtes spectateur de vous-même et l’action qui se déroule sous vos yeux vous parait tellement réelle et en même temps insaisissable.

Hier soir, j’étais dans un rêve, un peu comme quand Alice passe de l’autre côté du miroir. Il y avait vraiment un quelque chose d’onirique : le décor « ampoulé » comme des bulles de savon, la musique acidulée comme des bonbons, et les musiciens comme des trèfles à quatre feuilles perdus au milieu d’une prairie. La patère rose aurait inventé un nouveau son : la sweet électro-pop aïgue.

Je n’ai même pas à vous convaincre que ceux-là planent dans les hautes sphères aussi satellisées que la boule à facette qui brillait au National hier soir. Il vous suffirait d’écouter avec vos yeux et de voir avec vos oreilles pour comprendre.

Ma seule frustration aurait été de voir les cordes s’emballer un peu plus et prendre l’espace à la mesure de leur hommage : un clin d’œil entre-aperçu c’est charmant, une œillade c’est encore plus excitant.

La plus belle phrase de la soirée, glissée dans les paroles de Fanny : je t’aime pour longtemps. C’est une belle preuve d’amour que de dire qu’on aime pour longtemps et qu’on aime pas pour toujours. Toujours c’est excessif, longtemps c’est expressif.

2009 à trois mois, et c’est déjà le printemps, et moi je pense que la patère rose est mon album coup de cœur 2009 et que je vais l’aimer pour longtemps.


Désolée, j'ai pas le crédit photo...

17 mars 2009

Dialecte : un coup en plein cœur



Les Francouvertes d’hier soir nous auront offert un très bon show. Je m’arrête ici pour saluer le public québécois, qui dans cette salle aux allures cosy (on se croirait au milieu d’une boite de bonbons de noël, avec de gros rubans rouges et du papier doré) est vraiment exceptionnel d’interactivité et de connexions avec la scène. Ils crient, ils applaudissent, ils chantent, ils bougent aussi, ça n’est pas loin d’être la meilleure audience que j’ai rencontré.





Dialecte, c’est donc le nom compact de ce groupe composé de cinq garçons qui méritent vraiment qu’on s’y attarde. On pourrait dire qu’il expérimente un style nouveau, emprunte de rythmes et de poésie. Les paroles sont vraiment au centre autant par leur sens que le phrasé et le débit qui s’en vient. La musique prend du jazz, du rock, et ressemble à un BO d’un film mélancolique qui se terminerait en tragédie romantique… sans doute pour ça que le chanteur/conteur s’appelle Jolicoeur.



Après les couleurs de l’automne (Francis d’Octobre demeure mon premier choix) viendrait le souffle brisant de l’hiver. Dieu qu’ils sont dialectalement doués ! Impétueuse jeunesse, si tu commences à faire des vagues maintenant, c’est un raz de marré qui t’attend bientôt quelque part.

www.myspace.com/dialecte
Photos by
Stéphanie Toselli

15 mars 2009

Misteur Valaire a valeur de mystère...

J’ai les pieds qui collent, la tête ébouriffée, les oreilles à la verticale, les yeux en kaléidoscope et la bouche asséchée. Voilà ce qui se passe quand on vit en live un show de Misteur Valaire : finalement c’était une bonne partie de jambes en l’air… musicale.

Ils sont 5, chiffre prémédité peut-être, comme pour les 5 doigts de la main : on pourrait presque faire un jeu à savoir qui représente le pouce (Luis), l’annulaire (France), le majeur (To), l’index (DRouin) et le petit doigt (Jules)… moi ça me vient comme ça, mais eux vous confirmeront qu’il en faut de la coordination entre les extensions d’un même membre pour pouvoir en sortir le meilleur.

Pour l’occasion, des vieilles télés ont été ressuscitées et recyclées en écrans brillants d’images. Les références visuelles s’accrochent aux tounes et nous emportent dans un imaginaire exalté par la musique. Dans ce décor électronique, l’humain a pourtant toute la maîtrise de ses instruments qu’ils soient reliés ou non à un courant électrique (merci les cuivres !). Le métissage sonore est un régal et la foule ne s’est pas faîte prier pour vibrer. C’est comme d’avoir trop couru, vous entendez battre votre cœur jusque dans les poils de vos bras qui se hérissent. Ça n’arrive pas souvent ces petits frissons de chaleur, mais lorsqu’ils sont là, on voudrait qu’ils durent toujours.

La salle se vide et mes oreilles avec, le Club Soda m’a encore offert un cocktail (d)étonnant. Quand je remonte sur St Laurent, j’ai plus les mots pour cette musique et je me dis : qu’elle va être dure ma critique... Et pourtant j’aimerais bien faire quelques frustrés qui ce soir là n’ont pas eu les pieds qui collent, la tête ébouriffée, les oreilles à la verticale, les yeux en kaléidoscope et la bouche asséchée. Misteur Valaire... viagra musical ?

Photos by Stéphanie Toselli

11 mars 2009

Ariel, c’est comme la lessive, on peut faire du comparatif !

L’autre soir, arrivée trop tard aux Francouvertes, je n’ai pu entendre et voir que le dernier band : Ariel. Pour nous, français, Ariel fait référence à une bonne lessive qui lave plus blanc que blanc… ici aussi, on pourrait dire qu’Ariel lave ou délave plus blanc que noir. Pour sûr, le chanteur a du style, de la présence, est du genre à faire frétiller les groupies du premier rang, et a des allures de Mick Jagger dandiné.


Le son est bon, puissant, mélodique, c’est bien léché, on sent l’expérience des musiciens et l’habitude de la scène. Tout ça aurait pu être parfait, mais il y a un petit hic qui hoc. On entend les « influences » d’Ariel et l’on frôle avec la copie conforme de rythmes et d’accords enchaînés de tounes très connues. Le plus flagrant, et mes voisins de bière vous le diront, on a cru à un hommage aux Pixies sous forme de clin d’œil sauf que le clin d’œil dure toute le toune… On l’excuse car les paroles rattrapent tout : il y a beaucoup de poésie et de noirceur, de ces mots qui s’étouffent et sentent le souffre.


Ce genre de band me laisse toujours perplexe, comme si parfois je me faisais avoir sur la marchandise. Ariel a-t-il une âme, ou l’a-t-il déjà vendu au diable ? Affaire à suivre en demi-finale des Francouvertes, puisqu’à l’issu de cette soirée, ils sont premiers et ont coiffé au poteau Francis d’octobre… l’hiver est injuste.


Photo by 1 Stéphanie Toselli - Photo 2 by Yolaine Maudet (sous la direction de Stéphanie Toselli !)

9 mars 2009

Eleni a chaud !

La douceur arrive sur Montréal, et samedi soir, on était un peu sous les tropiques au Divan Orange. Ce petit bar/club où l’on trouve des merveilles de concerts sait faire monter la température, ce qui peut être redoutable !




Une nouvelle découverte pour adoucir vos oreilles : Eleni Mandell (merci Stephen), une jeune femme made in LA. Enfin, quand je dis adoucir, je dirais plutôt pour aiguiser vos oreilles à un rock énergique, (pro)pulsé, frontal mais subtil. Eleni, c’est surtout une voix et un caractère qu’on sent bien présent. Elle serait un peu comme la Cat Power de la côte ouest, avec sa petite touche à elle. Cette fille à de la classe, de l’élégance et porte la guitare comme un bijou. Elle s’accompagne de musiciens habités avec une mention spéciale au batteur et ses mimiques extra-terrestres à chaque percussion émise.

Si je n’avais pas risqué la déshydratation, ce concert aurait été parfait… ou comment faire consommer quand on oublie de faire fonctionner la ventilation (mais existe-t-il vraiment une ventilation au Divan Orange, le mystère reste entier !). C’est sûr, ils ont des parts chez Boréale pour nous infliger une telle chaleur.

Je ressors sur Saint-Laurent, une pluie fine m’éclabousse gentiment. J’adore parcourir cette rue la nuit, c’est plein de foules à regarder qui me font comprendre pourquoi j’aime Montréal la nuit, quand le trottoir est glissant et encombrés.

www.myspace.com/elenimandell

3 mars 2009

Octobre au mois de mars

















J’adore les surprises sonores et ne peut m’empêcher de les partager. C’était hier soir aux Francouvertes, une franche découverte de Francis d’Octobre.

















Je ne connais pas encore l’automne ici, deux saisons m’ont été offertes : l’été et l’hiver, le vert et le blanc.
Mais s’il faut que j’attende la douceur d’automne pour le savoir, je sais que cela ressemblerait aux chansons de Francis d’Octobre. Une nostalgie des jours à la lumière brute, des couleurs de feu qui fondent sous nos yeux, une légère brise qui nous frisonne, des nuages qui ne se transforment pas toujours en pleurs, des pas dans les feuilles qui froissent et rythment la démarche, des cahiers d’écriture en mots… le présent, l’attente, l’ailleurs, la présence, l’absence, le sourire, la douleur, les odeurs, là-bas, les coquillages… et bien d’autres mots encore à découvrir, qui s’entremêlent et sonnent comme un bruit de rue passante à Montréal, un soir d’automne.
















www.myspace.com/francisdoctobre
Photos de Stéphanie Toselli, génialissime photographe !
Ruez-vous sur son blog http://blog.ervibisme-media.ch/

1 mars 2009

Nuit blanche

Majuscule, un souper entre friends à la casa du Plessis. Au menu : cannellonis maison, salade verte et vin rouge espagnol, le tout saupoudrer de rires, d’expressions québécoises inconnues et de quelques flashs de notre photographe officielle : Stéphanie.





Petit détour par l’Usine C, où un cocktail préparé par Isabelle à base d’alcool de melon nous fait décoller. J’adore ce lieu, mais pour l’occasion, rien de révolutionnaire dans la grande salle qui me fait penser à… une boite de nuit picto-charentaise.

Gros accrochage au petit extra, où l’on savoure du jazz manouche en buvant du vin chaud (à moins que ça ne soit l’inverse… je vous laisse faire la conversion).

Petite glissade entre Marie-Anne et Papineau pour quelques contes clairs-obscurs dans la pénombre d’une petite salle… le silence, les mots qui dansent, la poésie, les respirations enchantées.

Court passage tonique au Métropolis, pour un set de DJ ragga tonique et chaud. Retrouver Stephen dans cette jungle est du domaine de l’impossible mais lui n’aime pas trop ça les impossibilités… on y arrive !

Dernier round sur un sofa capitonné du Savoy devant les images de Bande à Part où l'on desespère de voir Malajube.

Point final, il est 5h du matin, et je m’écroule de bonheur et de fatigue dans mon lit.