Ils sont 5, chiffre prémédité peut-être, comme pour les 5 doigts de la main : on pourrait presque faire un jeu à savoir qui représente le pouce (Luis), l’annulaire (France), le majeur (To), l’index (DRouin) et le petit doigt (Jules)… moi ça me vient comme ça, mais eux vous confirmeront qu’il en faut de la coordination entre les extensions d’un même membre pour pouvoir en sortir le meilleur.
Pour l’occasion, des vieilles télés ont été ressuscitées et recyclées en écrans brillants d’images. Les références visuelles s’accrochent aux tounes et nous emportent dans un imaginaire exalté par la musique. Dans ce décor électronique, l’humain a pourtant toute la maîtrise de ses instruments qu’ils soient reliés ou non à un courant électrique (merci les cuivres !). Le métissage sonore est un régal et la foule ne s’est pas faîte prier pour vibrer. C’est comme d’avoir trop couru, vous entendez battre votre cœur jusque dans les poils de vos bras qui se hérissent. Ça n’arrive pas souvent ces petits frissons de chaleur, mais lorsqu’ils sont là, on voudrait qu’ils durent toujours.
La salle se vide et mes oreilles avec, le Club Soda m’a encore offert un cocktail (d)étonnant. Quand je remonte sur St Laurent, j’ai plus les mots pour cette musique et je me dis : qu’elle va être dure ma critique... Et pourtant j’aimerais bien faire quelques frustrés qui ce soir là n’ont pas eu les pieds qui collent, la tête ébouriffée, les oreilles à la verticale, les yeux en kaléidoscope et la bouche asséchée. Misteur Valaire... viagra musical ?
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