28 févr. 2010

Nuit blanche !

A Montréal, on a notre nuit blanche (en fait pour beaucoup de Montréalais, les nuits de fins de semaines sont des nuits blanches). Et comme on aime l’hiver, on fait ça fin février, pour braver la slush, sortir ses plus beaux bonnets et gants assortis et profiter de la STM toute la nuit.



Soir de pleine lune, nuit tiède pour la saison, finalement autant de monde que les autres soirs : les noctambules sont des spécimens très répandus ici. La nuit blanche, c’est l’occasion de faire son rattrapage culturel à moindre frais, les journées étant trop courtes et passant à vive allure, c’est bien plus le fun de faire les musées la nuit… ou pas, surtout quand tu te retrouves au MAC (Musée Art Contemporain), en line-up pour espérer apercevoir une œuvre abstraite indéfinissable mais quand même définie par un court texte que seul l’auteur (et encore) des quelques lignes d’explication peut comprendre. Bienvenue dans l’univers de l’art contemporain et ses mystères.

23 févr. 2010

Francouvertes, 22 février

Mais qu’est-ce qui s’est passé hier soir aux Francouvertes ? La salle était à moitié pleine, un peu molle, pas trop réchauffée malgré les douces températures, bref ça sonnait creux. Et c’est très dommage, car le public (quand il a de bonnes oreilles) est en grande partie le facteur de succès d’un artiste et compte pour moitié dans ce concours. Elle était où la jeunesse québécoise hier soir ? En deuil pour son équipe de hockey ? Rappel pour les frustrés du début de semaine : tous les lundis au Lion d’or à partir de 20h et jusqu’au 22 mars, venez découvrir la relève des groupes francophones québécois. 6$ l’entrée pour trois groupes, de quoi alimenter votre culture à défaut de votre frigo. Hier soir c’était trois groupes, trois ambiances, trois accords (facile !).

http://www.francouvertes.com/ - Photos : Stéphanie-Maria Toselli

16 févr. 2010

Francouvertes, 15 février

Lendemain de Saint-Valentin au Lion d’or, mais ça sentait quand même l’amour ! Sujet inépuisable et inspirant, il est fort à parier que dans des millénaires, l’amour fera encore parler de lui en sens, en sang et en son. On ne déroge donc pas à la règle, et on se retrouve avec trois formations qui, pour mon grand plaisir, font la part belle aux mots, même si parfois, ils se retrouvent un peu comme du papier au fond de la poubelle : un peu mâchés…


13 févr. 2010

Béatrice bat Valentin !

Vous déjà avez été prévenu que mon blogue ne serait pas un blogue trop conventionnel, même s’il ressemble à des milliers, que dis-je, des millions d’autres blogues perdus dans l’immensité des 0 et des 1. Vous le saviez que j’écrirais plein de choses personnelles, et surtout que je vous ferais partager tous mes sens. J’évite donc de tomber dans les pièges des cœurs rouges qui scintillent tout autour de nous depuis maintenant un mois et au lieu de vous parler de Valentin, je vais vous parler de Béatrice !

Petit cours d’histoire, qui va certainement plaire à ma mère : « Béatrice est la nièce d'Isabelle, reine de Castille, elle était si jolie qu'elle dût fuir la cour pour échapper aux avances importunes de ses admirateurs. Elle se réfugia chez les cisterciennes de Tolède et, en 1484, fonda un Ordre de contemplatives en l'honneur de l'Immaculée Conception, adoptant la règle de saint François. Elle a été canonisée en 1976 ».

9 févr. 2010

Francouvertes, 8 février

Les présélections des Francouvertes s’appellent des préliminaires, une sorte d’entrée en matière avant les grandes découvertes ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la soirée d’hier au Lion d’Or avait une thématique récurrente, et pas « à peu près », celle de : « décape tes oreilles » !

On ne peut pas dire que le Lion d’or, par son acoustique et/ou sa grandeur, aide à apprécier les groupes à grosses guitares et distorsions. Mes oreilles s’en souviennent encore ce matin. Note importante pour le lecteur : les trois groupes présentés ici ne sont pas forcément mon style de prédilection, et j’avoue qu’ici je chronique positivement plus que je ne critique négativement (je serais incapable de braver la scène et faire trois notes devant un public, donc restons lucide et correcte). Parfois quand on n’aime pas, il vaut mieux ne rien dire… Rappelons aussi que le principe des Francouvertes et la découverte de groupes francophones québécois, et que l’un des critères de sélection est bien sûr les paroles des tounes… sur ce point là, j’avoue avoir été déçue, mais j’ai emporté avec moi la tonne de papier avec les paroles pour prendre du recul et analyser tout ça (note aux Francouvertes : si vous voulez pour la prochaine fois, je me propose de faire une mise en page qui tienne sur 5 feuilles recto/verso, version écolo !).

8 févr. 2010

Salut vieux monde sale, Chinatown invente la TV-imaginaire

Salut vieux monde sale, c’est ma toune préférée de Chinatown. Celle qui ne passerait pas à la radio, mais qui pour moi représente la substantifique moelle de ce groupe. Ça n’a pas de sens ce que je vous écris là, sauf pour moi, mais ça fait quand même du bien de le partager…

Comme tous les matins, ma tasse à café au lait fumante sur mon petit bureau bancale, je regarde mes courriels avant d’attaquer mes articles de la journée. Au menu : un courriel de mes parents, une pub pour réseau contact (si, si, ne me demandez pas pourquoi), un message d’un groupe Luxembourgeois qui veut que je le chronique, des mots doux de ma moitié, une confirmation d’Amra pour un party, 17 invitations facebook... Le plus dur pour une fille consciencieuse comme moi, je dois l’avouer, c’est trier les invitations facebook. C’est un peu comme si vous ouvriez votre boite aux lettres et qu’il y avait plein de circulaires flashy dedans, et que vous ne saviez pas laquelle garder pour éplucher vos oignons.

5 févr. 2010

Backstage

Qui n’a pas rêvé un jour d’être backstage d’un concert d’un groupe ou d’un artiste que l’on apprécie. Pas pour croire que l’on côtoie une célébrité et se sentir de ce fait plus unique. Juste pour se faire petite souris et observer, regarder la personne se comporter deux minutes avant de monter sur scène, sentir la tension, le souffre, le souffle, les regards, la complicité, l’adrénaline… où alors être là quand l’artiste ressort de sa performance, tel l’athlète qui a couru le marathon : fatigué, heureux, nostalgique, inquiet, serein.

C'est toute cette gamme d’émotions que Valérie Jodoin Keaton, photographe et également musicienne, nous propose dans son libre Backstage, qui fait actuellement l’objet d’une exposition à la Galerie Pangée de Montréal. Ses photos sont des regards très personnels (trouver le bon moment pour appuyer sur l’Hasselblad, où l’œil a perçu la seconde qui sera figée) et intimes (la promiscuité d’une rencontre, l’espace physique et temporel qui lie le photographe et son sujet).

3 févr. 2010

Fote d’ortografe

Sérieusement, je pense que les lecteurs les plus réguliers de mon blogue sont mes parents ! Je le sais car à chaque fois que je les ai en ligne (on se skype, on est moderne chez les Maudet), ils me font toujours une petite allusion sympathique à mon dernier article et soulignent, avec tendresse et désespoir, « ma chérie, il y a des fautes dans ton article ! ».




Ma maman était professeur et mon papa comptable, donc je suis sensée être une pro des chiffres et des lettres. En plus, mon métier ce sont les mots, donc je me dois d’être irréprochable au quotidien et traquer la moindre faute ou erreur de syntaxe. Sauf que quand c’est mon blogue, je me lâche un peu question « forme ». Mais imaginez, pour faire une comparaison, que je sois une athlète olympique, une nageuse par exemple (oui, je sais, ceux qui me connaissent sont en train de s’esclaffer derrière leur écran). Tous les jours, je performe (stop maman, ça se dit en québécois « performer », c’est un anglicisme, mais c’est courant, donc ça ne compte pas comme une faute). Je bats des records du 100 mètres, je passe ma vie à améliorer ma technique. Et bien quand je rentre chez moi et que j’ai (encore) envie de faire quelques longueurs dans ma piscine privée couverte, j’y vais cool, je me fais plaisir, et parfois je barbotte ou je bois la tasse.

1 févr. 2010

Les Francouvertes 2010 c’est reparti !

Et oui, l’édition des Francouvertes 2010 est lancée. Mais c’est quoi exactement les Francouvertes ? C’est une star ac’en moins quétaine et sans les caméras. Il s’agit d’un concours de groupes québécois « alternatifs et francophones ». Le principe est simple : tous les lundis du 8 février au 22 mars, trois groupes performent sur scène et en public dans la salle cosy du Lion d'Or. A l’issue du show, on vote ! Oui, nous le public, mais aussi le jury composé de professionnels du milieu de la musique. Et en plus, c’est un peu comme les Miss France, le vote du public compte pour moitié ! L’espace d’une soirée, on devient « critique musicale » et on s’en met plein les oreilles !

Cette année, une sélection aux petits oignons de 21 groupes originaux est sur le devant de la scène. Comme l’an passé, vous allez avoir la primeur de "live report" pour tous les groupes en mots et en image. Stéphanie Toselli reprend son appareil pour nous proposer LA photo qui l’a faite vibrer pour chacun des groupes et je vous raconterai comment mon cœur a tressailli ou mes dents ont grincé.