27 févr. 2013

Questionnaire des bulles aux Lazy Lovers

Je ne sais pas s'ils sont très lazy, en tout cas sur scène, ils sont très lovers. Si vous avez une petite envie de crier dans les suraigus sur du rockabilly tout en vous dandinant, alors ne vous génez pas pour mettre en boucle leur EP Comme toi. Un retour dans les fifties dans un décor Happy Days, de quoi vous donner une énergie insoupçonnée pour danser jusqu'au bout de la nuit. David Tougas, le guitariste et chanteur des Lazy Lovers répond aux questions de bulles qui rockent par des réponses explosives !

26 févr. 2013

Francouvertes, acte 2 : Gratte-Ciel, Les Hay Babies et Lazy Lovers

C’est dans un Lion d’Or bien rempli que le deuxième acte de la première ronde des Francouvertes se tenait. Pas de répits pour les sages, avec trois groupes qui cadraient bien dans le format musical qu’on retrouve souvent dans ce concours : Gratte-Ciel et leur rock-folk personnel, Les Hay Babies et leur indie-folk chiack et Lazy Lovers et leur rockabilly endiablé. Retour sur une soirée sonore à vous prémunir instantanément de bouchons pour la fois prochaine.

22 févr. 2013

Le mojo de M au Métropolis

Je l’avoue, j’ai des petits pêchés mignons en musique. On peut adorer les films d’auteur intimistes et aimer aussi les grosses productions. Vous aussi vous allez voir Batman comme tout le monde même si vous dites que votre film préféré reste Elephant. M fait parti de ces artistes à grande énergie qu’on a toujours plaisir à retrouver sur scène. Pour preuve (mais ne le dites à personne), je pense que c’est l’artiste que j’ai vu le plus de fois en live… avec Klô Pelgag

19 févr. 2013

Francouvertes, acte 1 : Cellos on Fire, D-Track et Dead Obies

C’est reparti pour une saison hivernale de rebondissements musicaux en tout genre, avec la 17ème édition des Francouvertes. Dois-je rappeler ici que le concours-vitrine de toutes les musiques a fait une sélection pour proposer les copeaux de chocolat sur la chantilly (ou le gruyère sur les pâtes, c’est selon) de la musique francophone québécoise. Ouach pas facile, et se sont pas moins de 21 artistes ou groupes qui se retrouvent les lundis soirs de brume sur les planches du Lion d’or, tantôt fébriles, tantôt excités. Pour la première soirée, le moins que l’on puisse dire c’est que les décibels ont vibré. Au programme Cellos On Fire, D-Track et Dead Obies… vous avez-dit une concours francophone ?

14 févr. 2013

Leif Vollebekk : North Americana

Il vous est certainement déjà arrivé d’avoir un sentiment de déjà vu. Lorsque votre cerveau fait des tours un peu trop vite, où alors dans un élan prémonitoire, que vous vous retrouvez dans un décor à effectuer une action déjà ressentie, à dire des mots déjà entendus. North Americana est de ces albums qui vous donnent le goût de casser votre montre pour réduire en poussière la notion du temps, et revivre invariablement le même instant, sans fin, en découvrant à chaque répétition la puissance de ce que les détails peuvent faire : c’est pareil et différent à la fois, et comme un parfum, ces effluves vous donneront à coup sûr la même vague d’émotions ou de nostalgie. On peut voyager très loin sans bouger, juste un casque sur les oreilles !

7 févr. 2013

VioleTT Pi : lancement de l'album eV

On avait certainement besoin d’être enfermé dans une boite à briques pour pouvoir amortir les chocs sonores reçus hier lors du lancement de l’album eV de VioleTT Pi. La foule pas si timide était là en masse, buvant frénétiquement sa bière avant l’heure fatidique de la prestation, comme pour mieux se préparer à ce qui allait arriver. Une intrigante harpe trônait sur scène, puis ils sont arrivés, vaillants mais un peu fébriles, pour proposer enfin live cet album qui galopait dans mon Ipod depuis un petit mois.

4 févr. 2013

Hôtel Morphée : des histoires de fantômes

Mois de février, il y a de l’amour dans l’air. Pas parce qu’on nous inonde de cœurs en plastique rouge à nous en décoller les rétines, mais plutôt parce que la tendance des albums francophones du moment semble être le romantisme déchu. Est-ce l’hiver qui fait remonter à la surface des vieux fantômes, des histoires d’amour tristes, étranges, qu’on se conte en ne sachant plus vraiment si la douleur créatrice est bien réelle ou si son succédané l’a emporté sur le reste. Hôtel Morphée a l’art et la manière des mots sortant tout droit d’un conte de Poe, on y trouve une ambiance noire, surréaliste où le filigrane des êtres a du mal à disparaître.