À moins que vous n’ayez hiberné avant l’heure, vous ne pouvez ignorer que Klô Pelgag sortait un premier album ce mercredi. Les médias s’en sont donnés à cœur joie. Il faut dire que la critique est dithyrambique : où qu’elle passe, elle semble faire l’unanimité. Sans doute par sa singularité tant au niveau des paroles et de « l’orchestration », c’est comme si un vent de nouveauté venez balayer les feuilles d’automne devant notre porte. Et les éloges sont à la hauteur du talent de la demoiselle. Il faut dire qu’elle sait bien s’entourer ! Mis en scène par Dave Saint-Pierre, c’est dans la Chapelle Historique du Bon-Pasteur que la foule s’est entassée pour assister à ce lancement, comme si la hauteur des plafonds ne suffisait plus.
Hier, c’était la sortie des
clips. Il y en avait de partout… enfin c’est ce qu’il m’a semblé. On va passer
rapidement sur Adamus version chanteur de charme perruqué, pour s’attarder sur le petit dernier de VioleTT Pi, Princesse Carnivore. En fait, il n’y a pas grand-chose à dire, plutôt
à regarder. Mélange de Game of Throne qui
aurait percuté d’Alice au Pays des merveilles, on s’amuse et se délecte des
effets sanguinaires, même si personnellement, je préfère les tiares, beaucoup
plus élégantes. Comme on n’est pas en cours de cinéma, on ne fera pas une
analyse freudienne du concept du vidéoclip, ça prendrait beaucoup trop de
lignes. Faites juste le regarder (attention, âmes sensibles, ne pas trop s’abstenir).
C’est dans un Lion d’or sombre, et digne d’un saloon, qu’hier soir était propulsé le dernier album de Guillaume Arsenault Oasis Station-Service, un nom de ravitaillement dont on avait bien besoin pour garnir notre étagère à musique. Découvert pour ma part en avril dernier, j’étais enchantée de replonger dans l’univers si atypique/épique du monsieur : quelque chose de différent aux oreilles et à l’âme, la fraicheur de la nouveauté transportée dans le passé d’un vieux western.
C’est officiel le nouvel EP de The BlueSeeds sort tout bientôt avec un lancement spécial au Belmont le 26 septembre, dans le cadre des soirées Let Artists Meat au cœur du festival POP Montréal. La deuxième bonne nouvelle, c’est que c’est le premier d’une trilogie à paraître dans les prochains mois. C’est vrai qu’il est difficile parfois de se contenter de quatre titres seulement. Encore un scoop, avec l’arrivée toute raffinée de Jenn Mierau comme chanteuse. Elle se joint donc à Jean-Sébastien Brault-Labbé (batterie) François Dufault (guitare), Martin Farmer (basse) et Éric Rathé (guitare) pour former une nouvelle version de The Blue Seeds, juste la touche qu’il fallait en plus pour illuminer le portrait.
J’ai toujours pensé, d’aussi loin que je me souvienne, que le mercredi était
la journée des enfants. Dans mon pays d’origine, le mercredi, on n’avait pas
école, alors c’était activités ludo-éducatives (pour ma part sans doute solfège,
piano et grosse caisse dans la fanfare !). Cette image récréative des mercredis m’est
restée gravée en mémoire et je continue de la cultiver en essayant, le
mercredi, de mettre un peu de fantaisie dans ma journée. En l’occurrence, c’est
dans ma soirée que la folie s’est installée, avec un concert particulièrement
bleu sur bleu des bien nommé Bleu Jeans Bleu. Retour sur une soirée denim, denim
!
Et non, vous ne trouverez (toujours
pas) ici un article sur Arcade Fire et ses concerts privés à la Salsathèque,
mais le fait de commencer mon article en les nommant, le fera grimper
dans les statistiques Google afin que vous puissiez aller trouver dans l’océan
des possibilités autres choses que Reflecktor
à vous mettre dans les oreilles. Petite manipulation de geek mise à part, cette
semaine, sort le nouvel album de Statue Park, et ça c’est une grande nouvelle.
Peut-être que vous ne le réalisez pas bien, mais une fois que vous aurez survolé
l’étendu de l’objet, vous comprendrez. C’est avec un titre et une pochette
inspirants que les quatre garçons ont décidé de refaire surface. Après les
plans, place à la construction : des briques, de la poussière, des
structures, de la matière, vous trouverez un peu tout ça dans The City We Planned, The City We Made.
Hier soir je n’ai pas revêtu mon plus beau costume à paillettes pour
aller danser la salsa en compagnie d’Arcade Fire (c’est qui ça ?), mais j’ai
plutôt foncé directement au Club Soda, au milieu d’une foule de… Ghosters ! Ces
abonnés fidèles des Misteur Valaire qui ont droit, par leur soutien financier
et enthousiaste, à plusieurs privilèges. C’est donc dans une ambiance
électrique que les cinq garçons dans le vent (qui les porte même très loin de l’autre
côté de l’Atlantique) ont présenté
quelques titres de leur nouvel album Bellevue Avenue (Mr Label), histoire de
prouver, une fois de plus, que la scène québécoise savait se défendre. Avant
goût d’un show à ne pas rater le 13 septembre au Métropolis.
Si Les temps modernes vous font penser uniquement au film de Chaplin, c’est le moment de vous mettre à la page en apprenant aussi que c’est le nom du premier album de Cargo Culte, trio hip-hop-pop-trash formé par Éric Brousseau, alias Séba (Gatineau), Jean-François Lemieux (Jean Leloup, Daniel Bélanger) et Alex McMahon (Plaster, Alex Nevsky). Autant dire que les trois gars ont des décibels et des langues qui des délient amplement. C’est Seba qui se colle au jeu du questionnaire des bulles, un peu de futilité dans ce monde de bruts !
Joli nom
pour jolie musique et jolis mots. Maison brume, c'est aussi bien la maison de
vacances en bord de mer que le petit appartement parisien sous les toits. C'est
à la fois partout et ailleurs. Florian Seraul se laisse prendre au jeu des
questions de bulles, toute une révélation !
Sorti il y a tout juste une
semaine, le premier EP de Maison Brume a un titre qui fait rêver : La vie sabbatique. Qui ne voudrait pas
être en congé de sa vie ou à l’inverse en vacances tout au long de celle-ci. Le
groupe montréalais mené par le français Florian Seraul nous propose un cinq
titres aux accents automnales. Réalisé par Florian en collaboration avec Jesse Mac Cormack, c'est de la dentelle fine pour nos oreilles. Alors, qu’est-ce qui se cache
derrière la brume de cette maison ?
Qu’on se le dise, Joseph Arthur est
en shape aussi bien physiquement que
psychologiquement. Il nous revient avec son nouvel album paru il y a peu The Ballad of Boogie Christ, lumineux
voire divin. Et oui, je dois l’avouer sous vos yeux, j’ai un pêché mignon (en
fait plusieurs) et Joseph Arthur en fait partie. Tout d’abord pour sa musique,
toujours classieuse avec des mélodies qui feraient devenir encore plus blanc
Michael Stipe, et ensuite pour l’homme (ok les filles, on se calme) et son
parcours personnel : faire son premier album dans la maison de Peter
Gabriel, ça peut être aussi bien une chance qu’un cadeau empoisonné. Retour sur
un des meilleurs shows à date de 2013.
