À moins que vous n’ayez hiberné avant l’heure, vous ne pouvez ignorer que Klô Pelgag sortait un premier album ce mercredi. Les médias s’en sont donnés à cœur joie. Il faut dire que la critique est dithyrambique : où qu’elle passe, elle semble faire l’unanimité. Sans doute par sa singularité tant au niveau des paroles et de « l’orchestration », c’est comme si un vent de nouveauté venez balayer les feuilles d’automne devant notre porte. Et les éloges sont à la hauteur du talent de la demoiselle. Il faut dire qu’elle sait bien s’entourer ! Mis en scène par Dave Saint-Pierre, c’est dans la Chapelle Historique du Bon-Pasteur que la foule s’est entassée pour assister à ce lancement, comme si la hauteur des plafonds ne suffisait plus.
Une heure de show pour un lancement, c’est généreux. Avec en plus un décorum et une mise en scène digne d’un film de Wes Andersen, il n’en fallait pas moins pour attirer l’attention. Ici tout est fait pour mettre en avant l’univers de Klô, des costumes de jeunes mariées au tour de magie en passant par un sabre laser ou un nuage qui flotte. Même s’il fallait se contorsionner un peu pour voir toute l’ampleur du tableau vu d’en haut, on profite largement de l’acoustique de la Chapelle. C’est sans doute qu’il y a quelque chose du sacré chez elle : sacrées paroles, sacrées arrangements, sacré groupe, et sacrée voix. Avec toujours cette pointe d’autodérision dans ses interventions, Klô Pelgag aime aller droit au but, et toucher à coup sûr, difficile de ne pas devenir adepte. La messe est dite, amen !
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