Misteur Valaire dévoile son prochain album au Centre Phi

C’est au cours de deux concerts « privés » (dans le chic Centre Phi) réservés aux fans qu’a eu lieu en ce début de semaine le dévoilement du prochain opus des cinq gars de Sherbrooke. Il y a quelques temps, Misteur Valaire (MV pour les intimes) annonçait une prochaine galette à paraître dans quelques mois, mais impatients de faire découvrir ce qu’ils réservaient de nouveau dans leur stock, quoi de mieux que de se jeter dans la gueule des petits loups et de présenter l’album au complet dans sa version live. Un pari osé mais somme tout fort réussi !

Folly and the Hunter au Cabaret du Mile End

Quand on est chroniqueuse musicale, on a quelques fois des moments de grâce. Dans le flot des concerts écumés, on trouve du bon et du moins bon, et quelques rares fois, du « exceptionnel ». J’avais déjà avalé leur dernier album Tragic Care jusqu’à la quasi indigestion, et il aura donc fallu attendre que l’eau de Montréal se gâte pour pouvoir enfin les apprécier en live. C’est dans un Cabaret du Mile End religieusement silencieux où l’écoute attentive permettait d’en apprécier chaque respiration, que Folly and the Hunter a partagé généreusement son dernier opus : un lancement de mille lumières.

One man band festival

C’est la deuxième édition du One man band festival (traduit étonnamment par Festival de musique solitaire…). Un petit nouveau qui se glisse dans les nombreuses programmations pré-estivales qui commencent à combler tous nos soirs et fins de semaines. De quoi s’agit-il exactement : et bien des fameux femmes/hommes-orchestres, ces musiciens multi-instrumentistes qui arrivent avec une dextérité impressionnante à jongler entre plusieurs instruments et autres pédales loops pour nous proposer une décadente musique originale dans tous les styles confondus. Pas loin de 70 artistes vont se produire dans des salles comme la Casa del Popolo, La Sala Rossa, L’Esco ou encore le Divan Orange et à tout petit prix (entre 10 et 12$). Ça commence ce jeudi pour se terminer dimanche.

http://onemanbandfest.com/fr_home.cfm

Fire/Works et Mak à la Sala

J’ai trainé ma vie hier soir à la Sala Rossa. Parce que dans mon plan de soirée, j’ai failli (j’ai failli) rester empêtrée dans mes draps avec une tisane « nuit de rêve » et une comédie romantique au prix Sundance. Finalement, ma soirée a eu un petit goût de ma prévision, vaguement lointain (l’aspect nuit de rêve étant très présent). Deux découvertes live qui vont vous faire regretter de n’avoir pas foulé le sol de la Sala hier soir, où régnait une atmosphère étrange, à la fois électrique,  mystérieuse et éthylique. 

Premier titre en français pour Jason Bajada

C’est annoncé depuis déjà quelques temps, Jason Bajada va faire paraître le 24 septembre prochain Le résultat de mes bêtises  (chez Audiogram), un album… en français. Vous me direz, pas de quoi en faire toute une poutine, il aurait tout aussi bien pu chanter en italien ou en coréen que ce qui compte est la sortie d’un nouvel album ! Sauf qu’on est au Québec, et que la langue est un sujet hautement sensible.

Bar Maison, sans alcool la maison est plus folle !

Et non, vous ne rêvez pas, on parle chiffon dans les bulles. Parce qu’en dehors de longues heures à lire des communiqués et écouter des groupes émergents aux noms plus ou moins bien choisis (par exemple, aujourd’hui j’ai eu droit à Courage my Love et Perrine en morceau, je ne sais pas s'il y avait un message à faire passer), il m’arrive très (peu) souvent de me rouler en boule dans mes draps de coton en bavant sur un bel oreiller, d’essuyer la vaisselle avec un torchon qui a une oie sauvage dessus (merci papa maman), de frotter ma bouche pleine de homards à de merveilleuses serviettes de table…heu non, franchement c’est absolument faux pour la dernière partie de la phrase, en fait, on a utilisé du papier toilette (merci Simon), ce qui me fait penser qu’on a bien besoin d’un Bar Maison du Collectif Textile pour se ravitailler en joyeusetés ménagères sérigraphiées et bichonnées à la main à Montréal. Parce que le beau et le local, on aime ça !

Les Francouvertes : la finale

C’est désormais une tradition à la mi-mai de se rendre au Club Soda pour assister à la finale des Francouvertes. Cette année aura été riche de groupes émergents, de vraies découvertes ou de confirmations. Ce qui est sûr c’est que les trois groupes arrivés en finale étaient à la hauteur chacun dans leur registre. Après une pluie de prix, on a su enfin qui avait atteint la première place dans le cœur du public et celui du jury : sans surprise, ce sont les Hay Babies et leur néo-folk chiac qui ont remporté le gros chèque en carton de 10 000 dollars remis par SiriusXM, le  fidèle commanditaire des Francouvertes. Retour sur une soirée en crescendo !

La mort de Bande à part

J’ai un peu hésité avant de me lancer dans la rédaction de cet article, tant de bonnes et pertinentes choses ont été dites sur le sujet via les médias sociaux et autres blogs. Qu’ajouter de plus. Mais comme il fait chaud et sec ces temps-ci, je me suis dit qu’un supplément d’eau au moulin ne pouvait pas (me) faire de mal. 

Marcie

Elle lançait son premier album (sous l’étiquette Kézako) hier au Lion d’Or, salle qu’elle a eu l’habitude de fouler ces derniers temps grâce au concours des Francouvertes, pour lequel elle a atteint la grande finale. C’est donc dans l’univers feutré et réconfortant que Marcie et ses quatre compères (Joëlle Saint-Pierre au vibraphone, Ludo Pin à la guitare, Simon Dolan à la basse/contrebasse et Mathieu Vézio à la batterie) ont propulsé haut dans les cœurs leur album. Retour sur une soirée où le noir et blanc est une couleur. 

Matt Track au Verre Bouteille

En lancement en 5 à 7 ce mardi, je demande Matt Track ! Premier album pour ce dernier accompagné de Jeremi Roy (basse) et Francis Gaulin (batterie). Après une série de 4 EP saisonniers (projet de longue haleine distillé tout au long d’une centaine de concerts) c’est donc dans un format plus long que Matt Track revient, version « on ne peut plus » indépendant, et réalisé par Mathieu Lafontaine lui-même et Christian-Adam Gilbert, avec un son qu’on pourrait classer dans la catégorie indie-rock, bien qu’à trop coller des étiquettes, on en oublie parfois les subtilités que peut proposer la musique.