En lancement en 5 à 7 ce mardi,
je demande Matt Track ! Premier album pour ce dernier accompagné de Jeremi Roy (basse)
et Francis Gaulin (batterie). Après une série de 4 EP saisonniers (projet de
longue haleine distillé tout au long d’une centaine de concerts) c’est donc dans
un format plus long que Matt Track revient, version « on ne peut plus »
indépendant, et réalisé par Mathieu Lafontaine lui-même et Christian-Adam Gilbert, avec un
son qu’on pourrait classer dans la catégorie indie-rock, bien qu’à trop coller
des étiquettes, on en oublie parfois les subtilités que peut proposer la
musique.
Très agréable surprise : n’est
pas excellent chanteur qui veut, car parfois si on peut se targuer d’être un
excellent guitariste et de maitriser son instrument, ça n’est pas pour autant
qu’il en va de même pour la voix. Et bien là, la justesse et la rondeur de
cette dernière colle parfaitement au style. Un trio qui semble avoir l’habitude
de fonctionner ensemble, ou chacun est à sa place et sait la prendre sans tirer
la couverture. C’est donc dans un parfait équilibre que tout se joue avec
beaucoup d’enthousiasme et de justesse, même si le rodage d’un lancement laisse
la place à quelques imperfections qu’on aime apprécier.
Les pièces sont accessibles, percutantes, agréables et les mélodies vous rentrent facilement en tête. Un album d’été mais écrit l’hiver, car derrière une certaine légèreté, on ne peut s’empêcher d’entendre des nuances plus mélancoliques. On pourrait certaine fois basculer plus dans le côté folk, comme les excellentes pièces Boxes ou Snooze, ou au contraire partir du côté de Karkwa sur Cold Country. Un album qui se distingue quand même du son de la scène montréalaise, qui aurait plus des allures de road-trip à l’américaine.
Les pièces sont accessibles, percutantes, agréables et les mélodies vous rentrent facilement en tête. Un album d’été mais écrit l’hiver, car derrière une certaine légèreté, on ne peut s’empêcher d’entendre des nuances plus mélancoliques. On pourrait certaine fois basculer plus dans le côté folk, comme les excellentes pièces Boxes ou Snooze, ou au contraire partir du côté de Karkwa sur Cold Country. Un album qui se distingue quand même du son de la scène montréalaise, qui aurait plus des allures de road-trip à l’américaine.
C'était bien réussi et de plus vraiment intéressant en lecture privée!! Un grand succès à Mathieu, Jérémi et Francis...
RépondreSupprimerMerci pour l'agréable compagnie, les Tortilla Chips et la salsa piquante ;-) D.