A Montréal, on a notre nuit blanche (en fait pour beaucoup de Montréalais, les nuits de fins de semaines sont des nuits blanches). Et comme on aime l’hiver, on fait ça fin février, pour braver la slush, sortir ses plus beaux bonnets et gants assortis et profiter de la STM toute la nuit.
Soir de pleine lune, nuit tiède pour la saison, finalement autant de monde que les autres soirs : les noctambules sont des spécimens très répandus ici. La nuit blanche, c’est l’occasion de faire son rattrapage culturel à moindre frais, les journées étant trop courtes et passant à vive allure, c’est bien plus le fun de faire les musées la nuit… ou pas, surtout quand tu te retrouves au MAC (Musée Art Contemporain), en line-up pour espérer apercevoir une œuvre abstraite indéfinissable mais quand même définie par un court texte que seul l’auteur (et encore) des quelques lignes d’explication peut comprendre. Bienvenue dans l’univers de l’art contemporain et ses mystères.
Première étape de la soirée, la ligue d’impro LAB 1 avec ses cartons jaunes et bleus. C’est toujours agréable de se laisser entraîner dans l’impro avec beaucoup d’humour. Ensuite, petit tour par la SAT (la société des arts technologiques) bien apprécié : chiller sur des énormes coussins, en regardant des lumières seventies psychédéliques en sirotant un gin tonic et en hurlant à ses amis : « oh c’est cool comme place ! » est un classique dans les soirées montréalaises.
Soir de pleine lune, nuit tiède pour la saison, finalement autant de monde que les autres soirs : les noctambules sont des spécimens très répandus ici. La nuit blanche, c’est l’occasion de faire son rattrapage culturel à moindre frais, les journées étant trop courtes et passant à vive allure, c’est bien plus le fun de faire les musées la nuit… ou pas, surtout quand tu te retrouves au MAC (Musée Art Contemporain), en line-up pour espérer apercevoir une œuvre abstraite indéfinissable mais quand même définie par un court texte que seul l’auteur (et encore) des quelques lignes d’explication peut comprendre. Bienvenue dans l’univers de l’art contemporain et ses mystères.
Première étape de la soirée, la ligue d’impro LAB 1 avec ses cartons jaunes et bleus. C’est toujours agréable de se laisser entraîner dans l’impro avec beaucoup d’humour. Ensuite, petit tour par la SAT (la société des arts technologiques) bien apprécié : chiller sur des énormes coussins, en regardant des lumières seventies psychédéliques en sirotant un gin tonic et en hurlant à ses amis : « oh c’est cool comme place ! » est un classique dans les soirées montréalaises.
Et le meilleur pour la fin, je vais encore devoir parler des Misteur Valaire (MV si vous êtes branchés), qui nous revenaient en forme de Vancouver. C’est cow-boy show ce soir, avec la mythique petite chorégraphie finale. Que dire : que les cinq garçons ont de l’avenir, ça serait faux, car ils ont déjà un beau passé et qu’on ne peut plus les considérer comme les petits nouveaux « Justice » québécois, donc ça n’est pas d’avenir qu’on peut parler mais de réel confirmation. On assiste à un show solide, avec cette pointe d’humour décalé qui leur sied bien, la petite touche de cuivre pour surprendre (je le savais que le sombrero allait revenir à la monde !), et la sexy intervention de Fanny Bloom. Mouvement de Valeur, c’est ça aussi les MV.
Conclusion de la nuit : des yeux de hibou au réveil, des oreilles bien chargées, et un goût de citron sur mes lèvres… Montréal m’a encore pris pas surprise.
http://labimpro.com/accueil.html - http://www.sat.qc.ca/ - blog.mv.mu
Les MV ! j'savais pas qu'ils passaient... j'aime ta nuit blanche
RépondreSupprimerOhoh, nuit blanche et yeux de hibou,j'aime ça
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