8 févr. 2010

Salut vieux monde sale, Chinatown invente la TV-imaginaire

Salut vieux monde sale, c’est ma toune préférée de Chinatown. Celle qui ne passerait pas à la radio, mais qui pour moi représente la substantifique moelle de ce groupe. Ça n’a pas de sens ce que je vous écris là, sauf pour moi, mais ça fait quand même du bien de le partager…

Comme tous les matins, ma tasse à café au lait fumante sur mon petit bureau bancale, je regarde mes courriels avant d’attaquer mes articles de la journée. Au menu : un courriel de mes parents, une pub pour réseau contact (si, si, ne me demandez pas pourquoi), un message d’un groupe Luxembourgeois qui veut que je le chronique, des mots doux de ma moitié, une confirmation d’Amra pour un party, 17 invitations facebook... Le plus dur pour une fille consciencieuse comme moi, je dois l’avouer, c’est trier les invitations facebook. C’est un peu comme si vous ouvriez votre boite aux lettres et qu’il y avait plein de circulaires flashy dedans, et que vous ne saviez pas laquelle garder pour éplucher vos oignons.


L’une d’elle est envoyée par Julien Fargo. Bon ça n’est pas la première invitation que je reçois de Julien, Chinatown ayant plutôt la bougeotte ces temps-ci côté concerts, ça pleut du Pénélope dans mon facebook. Et là, grande annonce, Chinatown vient d’inventer la TV-imaginaire. Me voici donc à regarder bien attentivement les trois capsules proposées sur le site de radio-canada. Ça a fait ma journée ! Vous le conseiller ne serait pas suffisant : cette émission est carrément une prescription antidépressive obligatoire. Pour résumer, c’est une parodie d’émission « tendance » écrite par les Monty Pithon aidé par Boris Vian, filmée par Gondry, et jouée par Chaplin. Trois époques, trois styles différents : tu mets dans le mixeur, t’agites, et tu te retrouves dans un ascenseur avec cinq garçons et un parapluie.

Qu’est ce qu’on regarde dans la TV-imaginaire de Chinatown ? Du beau « rien » !! Oui, du futile, de l’inutile, de l’absence de sens et même de son parfois. Et quand on lit ça, on dirait que je niaise le contenu des capsules, mais au contraire, je lui rends hommage. Pour une fois que 4 minutes sont (con)sacrées à des petits moments de bonheur sans sens, on ne va pas s’en priver, car c’est à nous de donner du sens (ou pas) à tout ça ! C’est donc ça la TV-imaginaire : les sujets le sont et ceux qui les reçoivent développent le leur !

Au sommaire du prochain numéro : apprendre à danser sans secousses, partir en vrille en plein automne, perdre son temps en flashant Pénélope, construire un bateau de querelle sans finir en apocalypse.

5 commentaires:

  1. Délirant comme vidéo, moi je suis pas grand fan de leur musique, mais là, j'aime ben la job!

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  2. Ahahaha, je les voyais pas comme ça les gars, c cool franchemnt, ca change, c fresh

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  3. aime bcp, bcp, y sont drôle, surtout le gars qui dit rien !

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  4. Ben la, c puissant ct'e tv, c juste sur radio-can ?

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  5. J'avoue ne pas avoir aimé la première capsule et qu'ensuite les autres m'ont bien fait rire.
    Chapeau à Chinatown pour avoir négocié un tel espace (publicitaire finalement) avec Radio Can !

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