11 mars 2009

Ariel, c’est comme la lessive, on peut faire du comparatif !

L’autre soir, arrivée trop tard aux Francouvertes, je n’ai pu entendre et voir que le dernier band : Ariel. Pour nous, français, Ariel fait référence à une bonne lessive qui lave plus blanc que blanc… ici aussi, on pourrait dire qu’Ariel lave ou délave plus blanc que noir. Pour sûr, le chanteur a du style, de la présence, est du genre à faire frétiller les groupies du premier rang, et a des allures de Mick Jagger dandiné.


Le son est bon, puissant, mélodique, c’est bien léché, on sent l’expérience des musiciens et l’habitude de la scène. Tout ça aurait pu être parfait, mais il y a un petit hic qui hoc. On entend les « influences » d’Ariel et l’on frôle avec la copie conforme de rythmes et d’accords enchaînés de tounes très connues. Le plus flagrant, et mes voisins de bière vous le diront, on a cru à un hommage aux Pixies sous forme de clin d’œil sauf que le clin d’œil dure toute le toune… On l’excuse car les paroles rattrapent tout : il y a beaucoup de poésie et de noirceur, de ces mots qui s’étouffent et sentent le souffre.


Ce genre de band me laisse toujours perplexe, comme si parfois je me faisais avoir sur la marchandise. Ariel a-t-il une âme, ou l’a-t-il déjà vendu au diable ? Affaire à suivre en demi-finale des Francouvertes, puisqu’à l’issu de cette soirée, ils sont premiers et ont coiffé au poteau Francis d’octobre… l’hiver est injuste.


Photo by 1 Stéphanie Toselli - Photo 2 by Yolaine Maudet (sous la direction de Stéphanie Toselli !)

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