20 mars 2009

J’ai rêvé la patère rose !


Vous arrive-t-il parfois de faire des rêves où rien n’a de sens, où tout vous échappe ? Presque comme éveillé, vous êtes spectateur de vous-même et l’action qui se déroule sous vos yeux vous parait tellement réelle et en même temps insaisissable.

Hier soir, j’étais dans un rêve, un peu comme quand Alice passe de l’autre côté du miroir. Il y avait vraiment un quelque chose d’onirique : le décor « ampoulé » comme des bulles de savon, la musique acidulée comme des bonbons, et les musiciens comme des trèfles à quatre feuilles perdus au milieu d’une prairie. La patère rose aurait inventé un nouveau son : la sweet électro-pop aïgue.

Je n’ai même pas à vous convaincre que ceux-là planent dans les hautes sphères aussi satellisées que la boule à facette qui brillait au National hier soir. Il vous suffirait d’écouter avec vos yeux et de voir avec vos oreilles pour comprendre.

Ma seule frustration aurait été de voir les cordes s’emballer un peu plus et prendre l’espace à la mesure de leur hommage : un clin d’œil entre-aperçu c’est charmant, une œillade c’est encore plus excitant.

La plus belle phrase de la soirée, glissée dans les paroles de Fanny : je t’aime pour longtemps. C’est une belle preuve d’amour que de dire qu’on aime pour longtemps et qu’on aime pas pour toujours. Toujours c’est excessif, longtemps c’est expressif.

2009 à trois mois, et c’est déjà le printemps, et moi je pense que la patère rose est mon album coup de cœur 2009 et que je vais l’aimer pour longtemps.


Désolée, j'ai pas le crédit photo...

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