Avant il y a quelques jours, je ne connaissais rien. Je ne connaissais rien à ce groupe au nom obscur et qui pourtant se chuchotait sur toutes les lèvres autour de moi : Thee Silver Mount Zion, un groupe mythique, voire mystique, de Montréal, il fallait bien que ça se joue à la Fédération Ukrainienne pour clôturer sa tournée. C’est donc sous une chaleur digne d’un des meilleurs saunas en ville que nous nous sommes retrouvés pour écouter, que dis-je, communier et s’élever autour de TSMZO. Un moment unique, une extension du temps, des liquides tièdes et un son extravagant !
La Fédération Ukrainienne est un haut lieu de la scène indie montréalaise. Située en plein Mile End, elle regroupe des concerts de groupes aventureux, talentueux, connus d’un petit milieu de passionnés ou d’un plus large public. Oui, disons-le, si quelqu’un vous invite pour aller voir un show là-bas, vous pouvez y aller les yeux fermés, seules vos oreilles comptent et pour s’y nourrir d’expériences sonores souvent uniques. Est-ce l’empreinte historique du lieu, en tout cas, c’est religieusement qu’on vient assister et vénérer certains artistes de la scène locale, des génies !
Thee Silver Mount Zion se vit en show et en live. Avec une violoniste, une altiste, un contrebassiste, un guitariste et un batteur, ce quintet arrive à former un triangle sonore sur la scène. La particularité de leur son réside dans la voix du chanteur, qui crie juste, et dont la texture est hallucinante. C’est qu’il est obligé de s’éloigner du micro pour en faire partager toute l’ampleur. Des voix comme la sienne, on en compte sur les doigts d’une main à travers le monde : facilement identifiable par son grain de voix, on sent que ses cordes vocales n’ont pas tant de soucis à se faire que ça tant la technique est maîtrisée presque sans le vouloir. Le duo féminin de cordes rajoute un charme de volupté et des tendances aériennes aux compositions.
Il faut savoir que chaque chanson est une histoire musicale, qui passe par des détours, qui emprunte différents chemins, qui se perd puis se retrouve, et que cette expérience peut bien durer plus d’une dizaine de minutes. Par vagues successives, et avec des pauses d’improvisation, on suit le fil de la chanson comme on partirait pour un rêve, vous savez quand on s’endort à peine et que soudain nos pensées nous échappent, on en perd le contrôle. Et bien là, c’est pareil, et je suis sûre que chacun fait son propre rêve, sa propre histoire de ce qu’il entend. Partager le même moment de musique et qu’il soit si différent pour chacun de nous, c’est assez fort.
Thee Silver Mount Zion Orchestra a réussi à maintenir la foule dans un étouffoir de chaleur : elle écoutait religieusement, entendait spirituellement et respirait sur le même rythme à l’unisson.
Concert du 5 juin 2010 à la Fédération Ukrainienne de Montréal.
Dernier album : Kollaps Tradixionales (2010 - Constellation records)
http://www.tra-la-la-band.com/
http://www.myspace.com/asilvermtzion
La Fédération Ukrainienne est un haut lieu de la scène indie montréalaise. Située en plein Mile End, elle regroupe des concerts de groupes aventureux, talentueux, connus d’un petit milieu de passionnés ou d’un plus large public. Oui, disons-le, si quelqu’un vous invite pour aller voir un show là-bas, vous pouvez y aller les yeux fermés, seules vos oreilles comptent et pour s’y nourrir d’expériences sonores souvent uniques. Est-ce l’empreinte historique du lieu, en tout cas, c’est religieusement qu’on vient assister et vénérer certains artistes de la scène locale, des génies !
Thee Silver Mount Zion se vit en show et en live. Avec une violoniste, une altiste, un contrebassiste, un guitariste et un batteur, ce quintet arrive à former un triangle sonore sur la scène. La particularité de leur son réside dans la voix du chanteur, qui crie juste, et dont la texture est hallucinante. C’est qu’il est obligé de s’éloigner du micro pour en faire partager toute l’ampleur. Des voix comme la sienne, on en compte sur les doigts d’une main à travers le monde : facilement identifiable par son grain de voix, on sent que ses cordes vocales n’ont pas tant de soucis à se faire que ça tant la technique est maîtrisée presque sans le vouloir. Le duo féminin de cordes rajoute un charme de volupté et des tendances aériennes aux compositions.
Il faut savoir que chaque chanson est une histoire musicale, qui passe par des détours, qui emprunte différents chemins, qui se perd puis se retrouve, et que cette expérience peut bien durer plus d’une dizaine de minutes. Par vagues successives, et avec des pauses d’improvisation, on suit le fil de la chanson comme on partirait pour un rêve, vous savez quand on s’endort à peine et que soudain nos pensées nous échappent, on en perd le contrôle. Et bien là, c’est pareil, et je suis sûre que chacun fait son propre rêve, sa propre histoire de ce qu’il entend. Partager le même moment de musique et qu’il soit si différent pour chacun de nous, c’est assez fort.
Thee Silver Mount Zion Orchestra a réussi à maintenir la foule dans un étouffoir de chaleur : elle écoutait religieusement, entendait spirituellement et respirait sur le même rythme à l’unisson.
Concert du 5 juin 2010 à la Fédération Ukrainienne de Montréal.
Dernier album : Kollaps Tradixionales (2010 - Constellation records)
http://www.tra-la-la-band.com/
http://www.myspace.com/asilvermtzion
Une découverte plutôt étrange.
RépondreSupprimerJ'aime les mélodies et je reconnais que sur scène la performance doit être intéressante. Quand à la voix... aussi singulière qu'elle puisse être, elle m'irrite un peu. Voilà une tonalité stylisée qui doit avoir ses adeptes et ses détracteurs.
Ils ont un style bien à eux et c'est toujours appréciable.