Oui, je sais, vous vous dîtes qu’il y a un ralentissement de la musique en ce moment dans les bubbles ! Et pourtant, c’est l’euphorie des festivals à Montréal, une surdose de concerts. Mais voilà, ma fête est passée par là et… l’achat d’un bébé Canon (Rebel T1i, lentille 18-55 mm). Alors, loin de moi l’idée de devenir photographes (j’en ai bien trop de talentueux autour de moi), mais il est sûr que je vais de temps en temps laisser place à l’image plutôt qu’aux mots.
Pour l’instant, je balade mon appareil un peu partout, comme un petit enfant fébrile, et j’apprivoise les réglages. ISO, vitesse d’obturation, ouverture, et j’allais oublier la balance des blancs… sont désormais mes petits amis, enfin si on veut, car moi et les chiffres et la logique, ça fait treize.
C’est marrant comme on devient dépendant de ces petites boites noires. Comme un troisième œil, un filtre qu’on met sur des tranches de vie, pour laisser la milliseconde de souvenir en pixels. La mémoire est ainsi faite qu’on oublie et qu’on se recréé une réalité des images qui n’est pas vraiment celle que l’on a vécue, et finalement ce n’est pas si grave. La photo permet juste de se rappeler cette réalité dans le détail et de revivre à l’infini ce sentiment que l’on a éprouvé, cette sensation ou ce vide.
Finalement c’est un peu comme une drogue, sur laquelle on voudrait revivre le même trip. Les photographes sont des drogués de la réalité et encore ils aiment la déformer sous leurs yeux, leur donner des couleurs étrangères, des flous ou des nettetés que l’œil ne sait pas qu’il voit. Peindre avec la lumière, c’est le vrai sens de la photographie. On est de plus en plus de peintres, chacun avec sa technique et son matériel, mais il en faut pour tous les goûts.
Tu prendras des images de spectacle ce qui aidera tes articles.
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un photographe, c'est tout à fait ça Yo... bien dit ;)
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