Mais je ne suis pas là pour vous réécrire l’histoire, mais plutôt pour signaler la mise en scène remarquable de cette exposition. On entre là comme dans une sorte de faille temporelle, où des années 40 jusqu’aux années 90, nos oreilles en prennent pour toutes les notes. En plus de photographies, de revues et de disques d’époque, on trouve également des instruments et surtout des sortes de boites à musique géantes colorées, où on aurait qu’une envie, s’allonger dedans, fermer les yeux, respirer un bon coup et se faire transporter par la musique dans un univers teinté de jazz qui fait renaitre des émotions enfouies.
Car oui, il y a un réveil du jazz en chacun de nous. Enfin j’espère. Ce que je veux dire c’est que c’est le genre de musique qui ne peut pas ne pas laisser son empreinte. C’est comme quelqu’un qui me dirait que Brel le laisse indifférent… comme on dit ici : ça n’a pas de bon sens !
Surtout, il ne faudrait pas prendre le jazz comme quelque chose réservé à une élite d’intellectuels, le genre de trucs qu’on écoute seulement dans des lieux confinés où la carte des alcools est outrageusement chère. Non, faut juste savoir s’en emparer, et même si on n’y connait rien, se laisser prendre par cette musique. Remarquez que vous pouvez faire exactement la même chose avec le répertoire classique et ceci sans paraître d’une autre époque ou coincé à l’époque des gens à perruques poudrées. Et là, oh surprise, vous verrez que vos bands préférés n’ont peut-être rien inventé, qu’ils font juste du vintage musicale à leur sauce.
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