Hier, c’était la soirée d’ouverture du RIDM. Le quoi ? Le RIDM, un des nombreux festivals des mois en « bre » de Montréal : les Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal. Outre le documentaire d’ouverture (que je n’ai pas vu), il y avait la fameuse petite soirée à la Cinémathèque québécoise. L’occasion de se rendre compte que les grosses lunettes noires et carrées sont encore à la mode, mais pas que ça !
Salle style Hangar mais en plus design, ambiance moderne, pénombre, haut plafond, coin de canapés de (faux) cuir blanc, spot vert (?) : tout indique ici qu’on est au cœur de quelque chose de grand, un peu froid et… très bruyant. On dirait une sorte de hall de gare où le monde se presse, se salue, jase et réseaute. Et dans ce brouhaha, au milieu du sol en béton, on trouve Canailles.
Canailles, groupe multi-instrumentiste québécois, québécois, québécois (ça prend au moins trois fois le mot pour s’ancrer dans la culture) de racines, d’herbe bleue, de bleu (en québécois). Après un sound check de 2h dans le vide, horreur quand vient le monde, on ne s’entend plus, on ne les entend plus même s’ils ont du coffre, de la résonnance, une espèce de swing à faire danser grand-mère. Alors à bout de micro, on se dit que finalement autant le jouer unplugged ce show là, et faire monter la température ambiante de 2 degrés. Même s’il faut tendre l’oreille, l’énergie et la gouaille sont là, bien présents, ce qui donne juste un avant-goût, comme une léger grattement de nez des possibilités et des écarts qu’ils pourraient nous faire entendre dans un tout autre décor. Je les aurais miniaturisés et amenés dans une boite à musique qu’on remonte avec la petite manivelle, pour leur faire rejouer leurs ritournelles entrainantes qui restent en tête comme une vieille radio qui crasse et crache de quoi. Un instant, j’ai oublié… j’étais ailleurs, sur les bords d’une rivière, avec des herbes folles, à boire du whiskey comme du lait de vache, et me dire que je suis en 1897 parce que le ciel est couleur sépia… Pas si pire comme rêve : je n’ai pas vu une rivière depuis l’été, je déteste le whiskey et surtout on est à la décroissance de 2010 qui a comme une couleur de gris. C’est l’effet Canailles… j’en reprendrais bien encore un peu.
Salle style Hangar mais en plus design, ambiance moderne, pénombre, haut plafond, coin de canapés de (faux) cuir blanc, spot vert (?) : tout indique ici qu’on est au cœur de quelque chose de grand, un peu froid et… très bruyant. On dirait une sorte de hall de gare où le monde se presse, se salue, jase et réseaute. Et dans ce brouhaha, au milieu du sol en béton, on trouve Canailles.
Canailles, groupe multi-instrumentiste québécois, québécois, québécois (ça prend au moins trois fois le mot pour s’ancrer dans la culture) de racines, d’herbe bleue, de bleu (en québécois). Après un sound check de 2h dans le vide, horreur quand vient le monde, on ne s’entend plus, on ne les entend plus même s’ils ont du coffre, de la résonnance, une espèce de swing à faire danser grand-mère. Alors à bout de micro, on se dit que finalement autant le jouer unplugged ce show là, et faire monter la température ambiante de 2 degrés. Même s’il faut tendre l’oreille, l’énergie et la gouaille sont là, bien présents, ce qui donne juste un avant-goût, comme une léger grattement de nez des possibilités et des écarts qu’ils pourraient nous faire entendre dans un tout autre décor. Je les aurais miniaturisés et amenés dans une boite à musique qu’on remonte avec la petite manivelle, pour leur faire rejouer leurs ritournelles entrainantes qui restent en tête comme une vieille radio qui crasse et crache de quoi. Un instant, j’ai oublié… j’étais ailleurs, sur les bords d’une rivière, avec des herbes folles, à boire du whiskey comme du lait de vache, et me dire que je suis en 1897 parce que le ciel est couleur sépia… Pas si pire comme rêve : je n’ai pas vu une rivière depuis l’été, je déteste le whiskey et surtout on est à la décroissance de 2010 qui a comme une couleur de gris. C’est l’effet Canailles… j’en reprendrais bien encore un peu.
En concert à L'Esco, vendredi 12 novembre, dans le cadre des Coups de coeur Francophone
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