4 mars 2013

Le lundi, c’est permis : Emilie & Ogden

Je suis incorrigible. Chaque fois que j’ai un engagement le dimanche soir (comprenez, arpenter avec envie une petite salle de concert à la recherche d’un drogue sonore qu’on appelle musique), je n’y arrive pas. Le côté pyjama + soupe + film au scénario de trois lignes s’empare de moi et me confine dans mes appartements. Donc hier soir, j’ai « raté » une soirée qui s’annonçait charmante au Patro Vys avec entre autre Emilie & Ogden, qu’on pourrait aussi appeler la Joanna Newsom montréalaise. Qui c’est qui avait dit que la harpe serait le nouvel instrument « indie » de 2013 ?

Si vous allez sur le bandcamp de la demoiselle, Émilie Kahn de son vrai nom, vous aurez droit à la primeur de trois de ses titres, juste assez pour devenir accro et avoir le goût d’écouter ça live. Si vous pensez qu’Ogden est un quelconque hipster norvégien qui l’accompagne sur scène, vous vous mettez le doigt sur les lunettes. Il s’agit plutôt d’une célèbre marque de harpe, un peu comme si j’avais baptisé mon groupe « Yo & Moog ». Qu’à cela ne tienne, la musique parle pour elle-même : avec un petit air à la Cocorosie (voix travaillée), les mélodies aériennes vous amènent au dessus de la mêlée de nuages, là où il fait plus doux. On pourrait appeler ça de la pop-scandino-folk, car il y a un je ne sais quoi de nordique dans la musique et la douce rythmique de Émilie & Odgen. Une artiste à faire plus que surveiller, une artiste à propager.
Pour une petite version live, c'est ici.

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