
Que dire qui n’est déjà été écrit sur le parcours de cette fille de tête, qui rage et trépigne sur scène, mais qui semble beaucoup plus posée en interview. Si on la compare à Bernard Adamus, version féminine, cela semble un peu réducteur. Derrières des petites ritournelles de banjo, une voix chaude est assurée, des textes simples mais percutant, ce qui séduit chez Lisa Leblanc, se sont sans doute ses deux ailes. Un petit vent de liberté, pas de grandes revendications sociales ou politiques, juste une attitude, une présence qui démontre que d’exorciser ses démons, ça peut faire beaucoup de bien et rendre la chose agréable si c’est fait avec talent.
Il y a une part de vérité qui s’applique à chacun de nous dans ses textes, ce qui rend l’appropriation encore plus facile. Si Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde est repris en chœur pour contester l’ambiance morose qui nous entoure, il faudra mettre l’accent sur le aujourd’hui et penser à demain. Comme il existe des patchs à la nicotine pour arrêter de fumer, les petites histoires de coin de cœur de Lisa Leblanc vous feront décrocher pour un temps du gris, gris environnant, et surtout vous permettront d’arrêter d’être râleur, blasé ou désenchanté. La musique adoucit les mœurs, et (pas mal) l’âme aussi.
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