2 avr. 2012

Metronomy au Métropolis

Ce ne fut pas si court, pas si bref mais certainement très intense ! Eux dont le dernier album The English Riviera l’ont fait passer d’un groupe d’indie-rock pour public averti à groupe à fans interplanétaires en délire, était de passage à Montréal et visiblement heureux, en français dans le texte.


On passe (une fois encore) sur le choix « musique d’ascenseur » de la première partie assez molle et éthérée, pour foncer dans l’action avec ceux que tout le Métropolis attendait, à guichet fermé, en s’agitant frénétiquement. Il faut dire que le désormais solide quatuor, fait de l’effet. Avec une mise en scène sobre mais ludique (on aime les portraits colorés en fond et les lumières portées sur le côté droit de chaque musicien, qui clignotent au rythme de la musique), c’est dans une atmosphère détendue que Metronomy évolue. On sent qu’après la longue série de concerts donnés (plus d’une centaine) au cours de l’année précédente, une véritable chimie s’est créée.

Et la foule n’est pas dupe et se déchaine en sautant les bras levés. La majorité du dernier album est joué, avec une parfaite maîtrise et une énergie décadente. Une mention spéciale au claviériste Oscar Cash pour ses pas de danse et ses petits moulinets des bras, une véritable chenille ambulante sous speed. Après un rappel un peu plus calme, on ressort énervé, excité mais sous la fine pluie montréalaise, on se calme doucement en ralentissant les palpitations de son cœur au rythme de ses pas, à chacun son métronome.

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