12 nov. 2013

Julie Blanche et Klô Pelgag

Le Lion d’or accueillait hier soir, dans le cadre du Coup de cœur francophone,  deux talentueuses artistes fort bien entourées : Julie Blanche foulait la scène en première partie de Klô Plegag et son mythique « Câline de Bine Band ». Une soirée riche, onctueuse et crémeuse, entre paillettes, panda en peluche et lumière diaphane. Pour l’occasion, on se tenait chaud et serré les uns contre les autres, comme pour braver les premières températures en dessous du fameux zéro. Retour sur un événement tout en déca-danse.
Julie Blanche a sorti son premier EP en avril dernier, comme on lancerait une bouteille à la mer, chargée de ses plus beaux trésors, sans vraiment savoir sur quelle plage elle atterrirait. Force est de constater que c’est dans un univers d’une extrême sensibilité que l’on se balade avec plaisir dans les chansons de Julie Blanche. Si tout semble doux, la voix comme le son, il ne faudrait cependant pas s’y méprendre sur la candeur de son auteure, qui tranche dans le vif avec ses mots saillant. Une véritable découverte comme on en fait peu, appuyée par de solides musiciens, on ne peut qu’espérer que Julie Blanche continue sur cette lignée personnelle qui lui va comme un gant.
Arrive enfin l'exploratrice Klô Pelgag. Il faudra un certain temps de « montage » à toute la fine équipe pour mettre en place le décor gondriesque dans lequel son spectacle évolue. Imaginez de la verdure synthétique, deux anges suspendus dans les airs, dont un aux allures de cosmonaute, un nuage, une cage à oiseaux, des mariées en détresse se transformant en chinoises à moustache, des paillettes qui volent, une irruption volcanique, un gorille fan de lucha libre, un tour de magie où disparait une banane, un sabre laser rouge, une alarme de sirène humaine, une vraie/fausse dispute entre un batteur et un ingénieur du son, le tirage au sort d’un panda géant en peluche à toute personne en pantalon noir et ayant eu une opération du foie, le tout en l’espace d’une bonne heure et vous serez encore très loin de ce qui peut se passer sur scène avec Klô Pelgag. Car s’il y a beaucoup d’artifices autour de la demoiselle, qui n’a pas son pareil pour « se connecter » avec son public, avec une langue bien déliée, il ne faudrait pas oublier l’essentiel : ces chansons ! Et dans cette catégorie, paroles et musique accotent aussi bien la lune que le soleil, et il est à parier que bien des astres encore sont à découvrir sous ce même ciel.

1 commentaire:

  1. Bravo!!! À notre Chloé exploratrice-créative en ébulition d'évolution... Diane :) X

    RépondreSupprimer