
C’est dans une ambiance « rigodon »
que l’on est accueilli dans l’antre de la salle du Café Campus, place bien
connue des étudiants et autres chercheurs de sensations fortes (ce qui se passe
au Café Campus, reste au Café Campus, c’est comme le chalet). Sur la scène, on
aperçoit un décor de chantier : plastique, escabeau, cheminée… mais que
nous réserve VioleTT Pi. Si tous les qualificatifs excentriques lui ont été donnés,
plus autour de son personnage que de sa musique, force est de constater que
quand on va à un show de VioleTT Pi, il faut s’attendre à tout et surtout à
être dépaysé. Vous en aviez mare des filles cute
à la guitare qui parlent de bonbons ou de garçons semi-dépressifs qui joue avec leur pédale loop sans un regard au public ? Vous allez être
servi, car même s’il peut parler de filles parfois étranges, c’est toujours
sous la lunette bleachée au vitriole,
d’où la question « mais pourquoi est-il si méchant !!! ». Parce que
la vie est parfois dure avec nous, c’est pourquoi au lieu de faire dans la
dentelle, VioleTT Pi taille dans le gros cuir.
C’est donc un show irrévérencieusement grunge, (et oui, ça va par cycle et le prochain va voir une déferlante des années 90) que VioleTT Pi nous fait défiler son premier album eV, sorti en février dernier et nous gratifie même des chansons de son précédent EP. Que demander de plus, car entre costumes loufoques, blagues ironiques et petits crachas sur la foule, il ne faudrait pas oublier la masse sonore parfaitement calibrée qui nous remplit ici. Celui qui aime faire de la corde à sauter avec les notes, en sautant d’une octave à l’autre, a une voix phénoménale allant du cri le plus sauvage à la douceur la plus suave. Alors forcément, ça impressionne un peu le public qui met un petit temps de chauffe avant de se faire embarquer dans un pogo (je vous laisse découvrir la défénition savoureuse du terme pogo selon wikipédia ici), caméras au poing (pour l’occasion, cinq hommes vêtus de noir, avec une caméra et une grosse lumière filment chacun des musiciens et poursuivent VioleTT Pi tant dans le public que dans les toilettes, épique !).
C’est donc un show irrévérencieusement grunge, (et oui, ça va par cycle et le prochain va voir une déferlante des années 90) que VioleTT Pi nous fait défiler son premier album eV, sorti en février dernier et nous gratifie même des chansons de son précédent EP. Que demander de plus, car entre costumes loufoques, blagues ironiques et petits crachas sur la foule, il ne faudrait pas oublier la masse sonore parfaitement calibrée qui nous remplit ici. Celui qui aime faire de la corde à sauter avec les notes, en sautant d’une octave à l’autre, a une voix phénoménale allant du cri le plus sauvage à la douceur la plus suave. Alors forcément, ça impressionne un peu le public qui met un petit temps de chauffe avant de se faire embarquer dans un pogo (je vous laisse découvrir la défénition savoureuse du terme pogo selon wikipédia ici), caméras au poing (pour l’occasion, cinq hommes vêtus de noir, avec une caméra et une grosse lumière filment chacun des musiciens et poursuivent VioleTT Pi tant dans le public que dans les toilettes, épique !).
Puis on se souviendra longtemps du rappel, avec la chanson Violette, interprétée par… un téléphone intelligent (le monde nous rattrape trop) fixé sur une planche face au micro, puis portée par les trois musiciens dans un final explosif. Après ça, on peut rentrer chez soi et dormir du repos du guerrier avec un énorme sourire aux lèvres de satisfaction en cauchemardant de clown pas si triste.
Notons, car ils sont un pan
essentiel du show d’hier soir, les excellents musiciens / transformistes :
Sylvain Deschamps (directeur musical, basse,
synthétiseurs, machine et boucane), Maxime Drouin (batterie, machine et trampoline)
et Daniel Baillargeon (guitare, machine et expresso) et bien sur VioleTT Pi aka
Karl Gagnon (auteur-compositeur, voix, guitare, machine et exacto). | http://violettpi.com/
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