
Le
groupe en a profité pour nous gratifier de quelques-unes de ses
nouvelles chansons, à paraitre sur le prochain album dont la sortie est
prévue en janvier, beau cadeau d’étrennes pour 2014 ! Alors que retenir
de la nouvelle mouture de Monogrenade : qu’elle est égale à elle-même,
on retrouve toujours la touch bien sentie de Jean-Michel Pigeon, avec notamment ces longs ponts instrumentaux progressifs qui finissent
en explosion. Mais on découvre aussi de la nouveauté, avec ce qui
semble être un son électro un peu moins sombre qu’auparavant, plus
assumé, avec parfois un petit vent d’année 80 dans les voiles. Le trio
de cordes n’est pas en reste non plus, avec des arrangements tout en
envolées qui laissent parfois place à une certaine part d’improvisation.
Le tout est toujours solidement enraciné par le duo basse/batterie
percutant, encadrant la structure sonore.
Alors oui, j’ai encore frissonné, surtout lors de la pièce Le fantôme, que j’imaginais bien arrangée pour orchestre symphonique. Car il est vrai que dans sa forme, Monogrenade emprunte beaucoup au classique, ce qui nous permet de fermer les yeux et de nous évader dans un labyrinthe de sons ou les issues nous transportent tantôt vers des portes ouvertes avec une facilité déconcertante, tantôt contre un mur où l’apprentissage sera plus ardu. Une musique inspirante, onirique, un peu comme un tableau de Dalí dans lequel on s’apercevrait que le plus important, c’est l’ombre dans le fond, car c’est elle qui nous fait réfléchir.
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