Ou comment tenter d’être synthétique en quelques paragraphes sur un festival qui pourrait prendre des pages et des pages de chroniques, tellement la programmation donne le vertige. Dans mon cas, trop de concerts tuent le concert. C’est comme faire une overdose de chocolat : à la fin on ne sait plus si on mange du 70% corsé ou du noisette et riz soufflé. Ça reste du chocolat, ce qu’on aime, mais toutes les nuances sont devenues de la mélasse. Tout ça pour dire que mon agenda du 14 au 17 novembre a été pas mal décadent.
Avant de vous lister quelques groupes à aller directement écouter sur les bandcamps ou autres soundclouds, il faut rendre à César ce qui est à César et savoir déposer les lauriers au bon endroit. On est d’accord que mettre un coup de projecteur sur des groupes émergents, en passe de devenir les prochains Arcade Fire de ce monde, ça reste de la « business » avec tout un tas de courbettes à faire au monsieur avec un grand « i », j’ai nommé l’Industrie de la musique, personnage dilettant et assez frileux du portefeuille ces temps-ci. Mais l’élargir au public, ça c’est vraiment fin ! M pour Montréal et sa vitrine promotionnelle itinérante est la preuve que si la musique est devenue universellement virtuellement accessible (je parle ici des pays développés à régime démocratique, on s’entend qu’en Iran, il reste quelque problème de diffusion), elle peut tout aussi bien l’être physiquement, via la rencontre particulière dans un même espace, j’ai nommé la salle de concert.
Sur le plan local, M pour Montréal incite et stimule la scène musicale en proposant son festival et ses déclinaisons (Mini M, M sur la route, etc.), une façon de dire : sortez de chez vous, il y a plein de bons groupes qui n’attendent que vos oreilles pour finir dans votre bouche en diffusant la bonne nouvelle. Ça permet aussi de confirmer ou d'infirmer une impression qu’on a eu d’un EP ou d'un album (le live se révélant le média le plus transparent quand à la qualité d’un groupe).
Sur le plan international, M pour Montréal se déplace en Amérique du Nord et en Europe avec la crème des crèmes et arrive au pied de chez vous, vous montrez combien le « son » de Montréal est hot ! Ah oui, rendu là, le Montreal sound/son de Montréal est quasi une marque déposée, n’en déplaisent à tous les documentaires et reportages qui pleuvent sur le sujet.
Pour ceux que j’aurais perdus dans mes digressions, l’essentiel de mon point est que je n’ai aucunement été payé par M pour Montréal pour les encenser, je trouve juste que leur mission est noble, et que dans le genre développement durable, sur le plan social et économique, on tient quelque chose. Y’a pas que le recyclage des plastiques dans la vie.
En écoute post-M et dans l’ordre alphabétique pour vous en remettre :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire