Rouge de colère, noir de honte. Les négociations avancent aussi vite qu’un escargot atteint de Parkinson : ça shake puis c’est lent. Les couleurs de cet été n’auront rien de très frais. Si noblement, le rouge et le noir nous font penser au roman de Stendhal, on pense aussi à la célèbre chanson de Jeanne Mas, déesse capillaire des années 1980. Jeanne décide d’exiler sa peur et d’aller plus haut que ses montagnes de douleurs. Elle est bien courageuse, Jeanne. Pour sûr, c’est une version toute romancée voire romantique de nos (d)ébats désormais quotidiens de la rue. Bon, elle, elle attend une trêve de douceur, nous on attend d’être entendu sur l’avenir de notre éducation et sur notre liberté de manifester… les objectifs sont différents, mais les couleurs restent les mêmes.
En rouge et noirJeanne Mas
Si l'on m'avait conseillée,
J'aurais commis moins d'erreurs,
J'aurais su me rassurer,
Toutes les fois que j'ai eu peur,
Je me serais blottie au chaud,
A l'abri d'un vent trop fier,
Et j'aurais soigné ma peau,
Blessée par les froids d'hivers,
J'aurais mis de la couleur,
Sur mes joues et sur mes lèvres,
Je serais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux,
Qui se réduisaient en sable,
J'ai prononcé tant de noms,
Qui n'avaient aucun visage,
Trop longtemps je n'ai respiré
Autre chose que de la poussière,
Je n'ai pas su me calmer,
Chaque fois que je manquais d'air,
Mes yeux ne veulent plus jouer,
Se maquillent d'indifférence,
Je renie mon innocence.
En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent ;
En rouge et noir, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.
Si l'on m'avait conseillée,
Tout serait si différent,
J'aurais su vous pardonner,
Je serais moins seule à présent,
Somnambule j'ai trop couru,
Dans le noir des grandes forêts,
Je me suis souvent perdue,
Dans des mensonges qui tuaient,
J'ai raté mon premier rôle,
Je jouerai mieux le deuxième,
Je veux que la nuit s'achève.
J'aurais commis moins d'erreurs,
J'aurais su me rassurer,
Toutes les fois que j'ai eu peur,
Je me serais blottie au chaud,
A l'abri d'un vent trop fier,
Et j'aurais soigné ma peau,
Blessée par les froids d'hivers,
J'aurais mis de la couleur,
Sur mes joues et sur mes lèvres,
Je serais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux,
Qui se réduisaient en sable,
J'ai prononcé tant de noms,
Qui n'avaient aucun visage,
Trop longtemps je n'ai respiré
Autre chose que de la poussière,
Je n'ai pas su me calmer,
Chaque fois que je manquais d'air,
Mes yeux ne veulent plus jouer,
Se maquillent d'indifférence,
Je renie mon innocence.
En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent ;
En rouge et noir, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.
Si l'on m'avait conseillée,
Tout serait si différent,
J'aurais su vous pardonner,
Je serais moins seule à présent,
Somnambule j'ai trop couru,
Dans le noir des grandes forêts,
Je me suis souvent perdue,
Dans des mensonges qui tuaient,
J'ai raté mon premier rôle,
Je jouerai mieux le deuxième,
Je veux que la nuit s'achève.
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