30 mai 2012

Le Québec en deuil, les bulles aussi – Acte 8 : ON EST + QUE 50

Si je n’avais aucun doute sur les talents dont regorgent le Québec, je ne savais pas encore, il y a plus d’une centaine de jours, combien notre contexte social allait avoir une influence si grande et créatrice sur les artistes. Côté musique, pour avoir écumé beaucoup de concerts, peu ont publiquement un discours « engagé » politiquement, socialement. On le sait, les thèmes récurrents des musiciens sont souvent intimistes, mais par la grâce de leur ingéniosité, ils restent assez universels pour résonner dans tout un chacun… un peu comme les horoscopes de Métro. Sauf que, quand depuis plusieurs mois, tu as dans ta face une situation qui fait que même pendant la pratique, tu t’arrêtes pour théoriser sur le système d’éducation, alors là, t’as plus le choix que de publiquement t’indigner, et en tant que citoyen, communiquer avec tes armes. Fait qu’ils sont plus de 50 à s’exprimer artistiquement, et aujourd’hui, pas de musique mais… de la bande dessinée (ok, faite par un musicien). Antoine Corriveau, dont la participation aux Francouvertes a été fortement remarquée, nous propose de suivre via son blogue, une BD intitulée : On est + que 50. Extrêmement pédagogique, elle raconte la prise de conscience d’Antoine sur la crise actuelle qui au fur et à mesure des pages prend de l’ampleur autant dans la rue que dans sa propre vie !


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