Impossible de passer à côté du français Lescop ce début de semaine à
Montréal. Présent pour une seule date à la SAT dans le cadre du festival Ooh LaL.A. (avec Tomorrow’s World le projet d’une moitié de Air, Housse de Racket et
les anglais de Citizens!), on a senti comme un effet de bouche à oreilles
grandissant, tendance « le truc du moment à écouter » ! Lescop
fait dans la pop plus du côté de Joy Division ou Cure que des Beatles. Un
garçon estampillé années 80 qui prend garde à ses textes.
Avec un premier EP La Forêt (également
titre du single actuellement en onde) sorti au printemps, Lescop avait déjà
créé une belle surprise. Une suite en version longue qui se confirme avec son
album éponyme où se succèdent des titres lumineusement sombres ou sombrement
lumineux : comprenez que Mathieu n’aime pas la dichotomie et se fait un
plaisir de mettre toute sorte de nuance dans sa musique. Ces chansons très
imagées nous plongent dans des univers cinématographiques ou rêveurs. Avec sa
voix grave et posée, le chanteur sait faire passer des émotions tout en
finesse.
C’est en collaboration avec John Hostile du duo
John et Jehn et le guitariste Gaël Étienne que ce petit bijou pop-électro-dark est né. Signé sous un label créé pour l’occasion (Pop Noire),
il est vite devenu le chouchou de la « relève » des Daho et autre
Taxi Girl. La critique est d’ailleurs dithyrambique à son sujet, ce qui n’a pas
l’air d’étonner ce dernier, qui d’humeur chafouine par trop peu de sommeil,
mais de manière sincère et agréable a répondu à mes questions au bar de la SAT.
Une entrevue, ponctuée des photos de Toma Iczkovitz (alias M’sieur Zen), à
retrouver prochainement sur www.longueurdondes.com
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