10 oct. 2012

Lancement de Beat Market : une grande volée

Hier soir à Montréal, c’était sur toutes les lèvres, une « énorme » secousse allait nous bousculer, nous faire vibrer : je pars bien sûr du lancement de Red Magic de Beat Market au Divan Orange qui avait pris des teintes fluorescentes rouges et bleues pour l’occasion. L’album autoproduit de Louis-Joseph Cliche (aux synthés) et Maxime Bellavance (à la batterie) composé de 12 titres était donc offert aux oreilles et aux déhanchés de tous. Avec une scénographie digne d’un manga japonais électroluminescent !
Pour ceux qui seraient encore sous terre et ignoreraient tout du phénomène Beat Market, un court résumé est accessible ici. Le Divan Orange était donc plein à craquer de beau monde et c’est dans une ambiance électrique et survoltée que le show à commencer… pas si en retard que ça. Car oui, la légende veut qu’à Montréal, on débute un concert prévu à 20h… vers 22h, et si vous êtes au Quai des Brumes, à 20h, c’est au soundcheck que vous avez droit, donc calme et volupté en ce bas monde, la patience a bien des vertus, surtout pour les insomniaques.

Ce qu’il faut retenir de cette soirée : le trip ! Parce que oui, c’est indéniable avec leurs mélodies en cube et leurs rythmes aussi carré, les gars de Beat Market en ont dans la combinaison. D’autant que leur style électro-pop-fantaisiste est « exportable » (mot très laid mais très vrai) aussi facilement que le beurre d’arachide, tendance accro-maniaque à tout manger avec la cuillère et à racler le pot. Fini la cure de vitamines de changement de saison, Red Magic droit dans ton ipod va faire des miracles. En plus, cet album te fera bouger et maintenir en santé, quelque soit le sport que tu pratiques dessus (j’ai d’ailleurs ma petite idée à ce sujet).
À quand un label électro québécois qui prendrait sous son aile la crème des crèmes de ce genre musical en perpétuel évolution et qui mériterait sans doute plus d’attention parfois, peut-être, enfin sûrement !
PS : Mon détour nocturne s’est terminé au Quai des Brumes, avec les excellents The Lemming Ways. Cette fois, c’était à mon tour d’être en retard et de laisser s’échapper les nouvelles tounes qu’on a hâte d’entendre de nouveaux.

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