26 oct. 2012

Lackofsleep - Lancement de wøøds

Un lancement  d’album à 22h, c’est un peu comme un début de party de pyjamas : ça secoue pas mal, et pour un peu on se lancerait des oreillers à la tête. Lackofsleep porte tellement bien son nom que pour tout ceux qui sont passés par le Divan Orange hier soir, c’était une évidence : on peut bien manquer de sommeil pour avoir écouté la totalité du premier album wøøds en live. Les sherbrookois étaient tout feu tout flamme, le public tout sourire. Retour sur une histoire de tout.

Je suis toujours fébrile quand je vais à un concert d’une découverte dont l’album m’a emballée. Est-ce la chimie va marcher ? Est-ce les chansons vont vivre d’elles-mêmes face au public ? Mon plus gros souci est généralement de me rendre compte qu’il faudrait arrêter pour certains « chanteurs » d’utiliser l’auto-tune. Chanter, c’est sacré, tu ne peux pas fausser tout le long : quelques notes c’est charmant, tout le morceau, c’est fatigant. Dans le cas de Charles Lavoie (presque un nom de prédilection), même caché derrière un mégaphone, tout est juste et beau.

La subtilité de wøøds réside certainement dans le désordre et l’unicité qui relient les chansons. On passe d’un univers à l’autre, d’une influence à l’autre, sans complexe, si bien que tout en chacun peut y trouver son compte. Les mélodies fonctionneraient à elles toutes seules et sont truffées d’émotions brutes rivalisant avec des arrangements ambitieux mais pas casse-gueule. Un petit goût du risque, Lackofsleep ose, surtout dans le rappel avec les nouvelles pièces. Cela laisse présager que « petit groupe sherbrooklyn » va devenir vite bien grand !

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