
Je suis toujours fébrile quand je vais à un concert d’une découverte
dont l’album m’a emballée. Est-ce la chimie va marcher ? Est-ce les chansons
vont vivre d’elles-mêmes face au public ? Mon plus gros souci est généralement
de me rendre compte qu’il faudrait arrêter pour certains « chanteurs »
d’utiliser l’auto-tune. Chanter, c’est sacré, tu ne peux pas fausser tout le
long : quelques notes c’est charmant, tout le morceau, c’est fatigant. Dans le
cas de Charles Lavoie (presque un nom de prédilection), même caché derrière un
mégaphone, tout est juste et beau.
La subtilité de wøøds réside
certainement dans le désordre et l’unicité qui relient les chansons. On passe d’un
univers à l’autre, d’une influence à l’autre, sans complexe, si bien que tout
en chacun peut y trouver son compte. Les mélodies fonctionneraient à elles
toutes seules et sont truffées d’émotions brutes rivalisant avec des
arrangements ambitieux mais pas casse-gueule. Un petit goût du risque,
Lackofsleep ose, surtout dans le rappel avec les nouvelles pièces. Cela laisse
présager que « petit groupe sherbrooklyn » va devenir vite bien
grand !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire