9 sept. 2009

CocoRosie au National

Il vous arrive de vous demander si cet instant de bonheur que vous vivez pourra arriver de nouveau. Comment l’égaler ? A chaque concert, j’ai mon instant de bonheur, d’une intensité plus ou moins forte, et pour l’instant, mes points les plus culminants se comptent sur les doigts d’une main.
J’ai rajouté le petit doigt hier soir. J’ai mon cœur qui s’est déchiré, j’ai juste saigné de l’intérieur car j’étais incapable de pleurer à l’extérieur tellement je débordais. C’était comme de vivre une petite mort. J’étais figée mais je bougeais, je n’en revenais pas de ce qui défilait devant moi : CocoRosie m’a tuée !


Ces deux filles sont… je ne sais pas ce qu’elles sont, mais elles aménagent leur style, reconnaissable entre tous, avec des objets du quotidien, une harpe, un piano, un beatbox man et surtout leur voix l’une lyrique, l’autre coincée. Une énergie chamanique, une grand messe orthodoxe, des images colorés qui défilent, de la sensualité à hautes doses, de l’amour en respiration.
(…) on aime ou on déteste mais l’amour et la haine sont deux extrêmes qui sont parfois si proches.

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