Mieux vaut tard que jamais ! Tard, car l’album des Bambara Trans a déjà un an, qu’il a fait ses dents et qu’il marche dans l’herbe verte de la fin de l’été montréalais. Tard, car voilà un petit bout que j’ai découvert ce groupe qui m’a tout de suite emballée, et que le temps filant comme le vent dans les ruelles étroites, je me devais de réparer cet oubli.
Si vous aimez la chaleur des rythmes et intonations de la méditerranée, cet album vous réchauffera comme le soleil traversant une fenêtre et tapant directement dans vos yeux. On ne peut pas s’empêcher de vouloir donner des couleurs cuivrées et dorées à cet ensemble musical. Parce que j’y vois une histoire de collectif, avec rien moins que neuf musiciens d’horizons différents. Parce que oui, cette musique peut rapidement vous mettre en transe, qu’elle est trans-culturelle, trans-instrumentale, transpirante, transperçante.
Vous vous retrouvez dans un désert marocain, dans un quartier brésilien, ou dans un coin de votre cœur, mais vous ne resterez pas insensible à ce sourire chantant. Vous connaissez la catégorie « musique du monde » chez les disquaire, ou comment mettre dans une boite bien des styles musicaux différents. Plutôt que « musique du monde », je dirais « musique d’un monde », celui d’un Montréal à l’image de la pochette de leur album : ville perdue en plein désert, ou le bitume a été remplacé par des grains de sable.
http://www.bambaratrans.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire