Dans l’une de mes vies antérieures, j’ai travaillé pour une toute petite maison de disques en France, basée à Bordeaux. Sa spécialité : les imports japonais, rayon électro bizarre. C’est ainsi que j’ai eu la lourde tache de devoir écrire des communiqués de presse sur tout un tas d’artistes japonais, dont… Hoppy Kamiyama. On ne peut pas dire que le monsieur fasse de la musique « accessible ». Mais croyez-le ou non, à force d’entendre à la journée longue ses sons déjantés, mon oreille s’y est modelée et y a pris goût. Un peu comme avec le génie de Connan Mockasin, tu peux paraître légèrement irrité au départ puis finalement en redemander. Il est bon de se forcer parfois, la facilité est bien trop légère pour finir par être rentable. C'est pourquoi j'apprivoise certains albums, qui bientôt se retrouveront à buller ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire