16 mars 2010

Francouvertes, 15 mars

Grosse soirée hier aux Francouvertes, où le Lion d’Or s’est fait bousculé et a poussé les murs. On se sentait comme à l’étroit pour une fois, avec un public en feu, qui semble-t-il s’était amassé ici pour un certain… Bernard Adamus ! Le nom était sur toutes les lèvres. Trois groupes, beaucoup de monde, des crampes d’applaudissements et une pinte plus tard (raisonnable !), tout le monde est ravi d’attendre son vestiaire : il y a des bruits qui courent sur le chamboulement probable du classement !


www.myspace.com/maxricard

Max Ricard
Pas toujours facile d’ouvrir le bal et de chauffer le public du Lion d’or, pourtant très en forme hier soir. Max Ricard, c’est un fil tendu au dessus du vide, où l’on suit l’équilibriste traverser d’un bout à l’autre en retenant son souffle, en croyant qu’à chaque pas il va s’effondrer. C’est beau à regarder mais parfois maladroit. C’est pareil pour notre écoute : on se laisse emporter, on essaie de suivre et soudain, on se perd dans les chemins sinueux alors qu’on aimerait bien retrouver le confort de la grande route. Sans doute un artiste moins accessible à la première écoute, il faut dompter sa musique et se dresser l’oreille pour pouvoir l’apprécier plus amplement.



www.myspace.com/violettpi

Violett Pi
Un peu d’électro dans ce monde de rock ! Cela pourrait être le slogan de Violett Pi, mathématicien bucolique qui nous propose un son unique oscillant entre un rock déchiré de cris hurlants (justes) et de bonnes notes électro-vibrantes. Le mélange des deux styles est compréhensible et même parfois osé, et on se laisse gagner par l’énergie et la présence scénique de l’artiste qui nous captive par ses paroles arrachées. A force de persévérance, Violett Pi aura réussi à trouver son son et sans doute aussi son image. Un champ de calculs fleuris à perte de vue et on pile des pieds en plein cœur.

www.myspace.com/badamus

Bernard Adamus
Le voici, le voilà, et j’avais l’air d’une idiote fraichement débarquée de France à ne pas connaître Bernard Adamus. Celui pour qui tous les quartiers de Montréal s’étaient déplacés. Bernard Adamus, c’est un peu La Rue Ketanou version québécoise : des petites histoires inspirées d’un quotidien montréalais, que chacun a pu vivre au détour d’une rue. Saltimbanque de la musique, attachant, touchant, au-delà des émotions qu’il procure à travers ses chansons, le groupe qui l’accompagne soude et enchante le tout, comme un petit orchestre qui s’est bien (re)trouvé. Derrière moi, j’avais presque une chorale qui connaissait les paroles sur le bout des mots… un signe sans doute que l’homme est en train de marquer de son empreinte pas mal de mémoires.

Et le classement, il dit quoi ?
Il dit que comme on s’y attendait, Bernard Adamus se hisse sans difficulté à la première place ! Et pour le reste : 2. Caloon Saloon / 3. Monogrenade / 4. L'Ours/ 5. Louis-Philippe Robillard/ 6. Philémon chante/ 7. Violett Pi/ 8. Michèle O./ 9. Jesuslesfilles

2 commentaires:

  1. Tu connaissais pas Bernard Adamus, ben la ! Nice report comme d'hab'

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  2. Violett pi, c special quand mm, mais comme dit fred, c bon de te lire

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