Un concert de Muse, c’est comme un champ de bataille, ça tire de partout, c’est bruyant, et ça laisse peu de place à l’improvisation. C’est de la puissance injectée directement derrière la rétine et coulant dans les tympans. Un show énorme, triptyque (trois grosses colonnes qui montent et descendent selon les chansons). On oublierait presque qu’on assiste à un concert tellement l’image, les murs de projections, les jeux de lumières sont présents.
Muse s'est vraiment amusé ce soir là, et la qualité irréprochable des trois musiciens les porte haut, très haut : ils sont passés dans la catégorie qu’on appelle « grand groupe ». La technique est impeccable, et surtout on a le privilège d’avoir sous nos oreilles l’un des meilleurs chanteurs de sa génération (très Inrock cette phrase) dont la voix varie d’une octave à l’autre sans jamais faillir. Ça flirte avec le glam rock, le heavy, le rock plus rock que rock, et jamais ça ne faiblit. Reste qu’on a comme une émotion coincée un peu loin dans le plexus, car très distendue par l’espace immense qui nous entoure. On perd en intimité ce qu’on gagne en majesté.
Très très bon article sur mon groupe préféré !
RépondreSupprimerT'as des pseudos toi alors !! Ah bon, j'avais pas noté que c'était ton groupe préféré !
RépondreSupprimerJ'y étais, j'y étais, c'était génial !!!!!!!!
RépondreSupprimerTu sais d'où y vient mon pseudo ? :)
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