3 févr. 2010

Fote d’ortografe

Sérieusement, je pense que les lecteurs les plus réguliers de mon blogue sont mes parents ! Je le sais car à chaque fois que je les ai en ligne (on se skype, on est moderne chez les Maudet), ils me font toujours une petite allusion sympathique à mon dernier article et soulignent, avec tendresse et désespoir, « ma chérie, il y a des fautes dans ton article ! ».




Ma maman était professeur et mon papa comptable, donc je suis sensée être une pro des chiffres et des lettres. En plus, mon métier ce sont les mots, donc je me dois d’être irréprochable au quotidien et traquer la moindre faute ou erreur de syntaxe. Sauf que quand c’est mon blogue, je me lâche un peu question « forme ». Mais imaginez, pour faire une comparaison, que je sois une athlète olympique, une nageuse par exemple (oui, je sais, ceux qui me connaissent sont en train de s’esclaffer derrière leur écran). Tous les jours, je performe (stop maman, ça se dit en québécois « performer », c’est un anglicisme, mais c’est courant, donc ça ne compte pas comme une faute). Je bats des records du 100 mètres, je passe ma vie à améliorer ma technique. Et bien quand je rentre chez moi et que j’ai (encore) envie de faire quelques longueurs dans ma piscine privée couverte, j’y vais cool, je me fais plaisir, et parfois je barbotte ou je bois la tasse.



Vous avez suivi la comparaison. Mes bubbles, c’est mon petit coin de paradis. Alors oui, j’y laisse mes fautes et ça n’est vraiment pas bien, je n’en suis pas fière, car souvent, ces petites coquilles éparpillées dans mon texte nuisent au lecteur qui finit par ne plus s’attacher au fond de mon propos mais à guetter la faute au paragraphe suivant. Amis lecteurs, je viens de vous inventer un beau jeu, avouez-le !

Il faut le dire, quand il s’agit d’un autre blogue ou site que je lis, j’ai l’œil pour les fautes… oui juste les fautes des autres, belle philosophie ! Mais vous connaissez le dicton : « ce sont les cordonniers les plus mal chaussés ». Dernière lecture en date, le nouveau blogue de Misteur Valaire, version béta (le blogue, pas MV) blog.mv.mu. Bon, et bien lisez, vous en trouverez des fautes aussi ! Voyez que c’est tendance, si même les MV le font !

Pour pallier tout ça (pallier est un transitif direct donc on dit « pallier quelque chose » et non « pallier à quelque chose » et on met deux « l » sinon c’est le palier de ma voisine), mon collègue vient de me donner un outil qui risque de me servir : « le guide de rédaction en français » édité par le ministère du Patrimoine canadien. C’est LA bible en matière d’orthographe, de syntaxe et ponctuation québécoise, oups pardon canadienne. Je vais donc essayer d’être plus rigoureuse sur mes prochains articles, rien que pour faire plaisir à mes chers parents qui eux, en échange, devraient essayer de comprendre comment me laisser un gentil commentaire (ici, là en bas, juste en dessous à droite, vous cliquez sur « commentaire », vous tapez votre texte, dans « sélectionner le profil », vous choisissez « nom » et vous mettez votre nom et enfin vous cliquez sur « publier un commentaire »).

7 commentaires:

  1. Au collège j'avais de magnifiques notes en rédaction et des notes négatives en dictée. C'est que, pour moi, la rédaction était une expression de la liberté quand la dictée n'était qu'un piège à élèves disciplinés. Il faut l'avouer, j'ai fini par être complexée par ce problème d'orthographe et maintenant je m'efforce de me corriger. Oui, un texte sans faute c'est mieux ! Mais je garderai toujours une grande indulgence pour les fauteurs et tout particulièrement quand ils ont du talent et que, comme toi, ils nous font partager leurs pensées, leurs émotions...
    Et, pour l'anecdote : ma mère était prof d'anglais et depuis mon adolescence je m'entends dire "Alors, tu dois être très douée en anglais !"... et j'entre dans une rage folle (intérieurement, tu me connais !).
    Elise

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  2. Il est certain qu’une maman aimerait la perfection pour sa fille, c’est normal puisque tu es son petit ange : il faut bien qu’on se soutienne mutuellement, entre mamans… Soit dit en pensant, on aime te lire et te relire. On apprécie ta prose et ta manière de jongler avec les mots, et c’est loin d’être à la portée de tous. Continue à nous faire passer de bons moments, même avec parfois quelques fautes, toujours plus faciles à relever chez les autres, comme tu le dis si justement

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  3. Je m'inscris moi aussi parmi les fans de ce blogue. Après ton père et ta mère, tu auras bien compris que mes parents sont aussi des lecteurs assidus.
    Les passionnés de 'ta' prose sont aux 4 coins de la terre. Ils doivent maintenant faire passer le mot autour d'eux pour qu'enfin un éditeur ou je ne sais quel personnage influent te remarque.
    J'ai bon espoir que l'un d'entre eux se réveille un jour :)

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  4. Eh !! Moi aussi je lis ton blog a chaque nouvel article,j'avoue que je ne lis pas tjs les articles branchés musique car je me sens un peu out ici en gwada pani culture pani argent lol !!
    Quoi qu'il en soit, ton écriture est magnifique, fluide, tres bien écrit avec plein d'humour j'en suis complètement fan ! Vivement la rédaction de ton premier livre (il viendra j'en suis sur)...au passage j'embrasse ton maman et ton papa et vous savez madame maudet ma maman a moi aussi corrige tjs mes fautes et pourtant elle est pas prof :-)
    gros bisous ma yoyo. I miss you.Cécé

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  5. Oh que vous êtes tous adorables ! Ca fait chaud au coeur de vous lire ! Merci, merci ! Maman, Papa, vous n'avez toujours pas compris comment faire de commentaires ? (oh non, c'est vrai ils sont en vacances ! loin de toute connexion internet... je n'ai vraiment pas de tête)

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  6. je clic sur comment me taire
    je selectione mon profile
    je mais mon non
    je publi lr comentaire

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  7. Quelle belle prose montréalaise! Je ne peux que dire :
    "Magie des mots acidulés,
    Folie des idées exprimées.
    Ecriture qui vous renverse,
    Lecture qui vous bouleverse.
    Musique des phrases merveilleuse
    Se déroulant de façon mélodieuse."

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