6 juil. 2009

Pizza YoYo

Je vois qu’il y a du laisser aller dans la fréquence des posts laissés sur mon blog… Ah que voulez-vous, l’écriture est un luxe qui ne vient pas toujours quand on le voudrait. C’est comme une grosse envie de magasinage alors que son compte en banque crie famine. Parfois, il vous arrive plein de choses et vous voudriez les partager, et puis non, ça ne vient pas, l’écriture se fait discrète pour s’enfuir très vite.





Je ne me cherche pas d’excuses, mais ces dernières semaines ont tout de même compté un beau déménagement dans la maison du bonheur, un nouveau job d’été et plein de petites merveilles comme les notes portées au loin dans le vent du festival de jazz de Montréal.

Mais concentrons-nous sur nos piments, artichauts, tomates, ail, champignons, olives, feta, boconccini, basilic, pommes de terre, calebresse, saucisses italiennes, chèvre, bacon, mozzarella, origan….le monde de Pizza Mia, où j’ai commencé mes premières armes mercredi dernier, jour de la fête du Canada.

Mais pourquoi, comment se fait-ce que Yolaine travaille dans une pizzeria. L’explication est simple : l’agence de communication pour laquelle je travaille, ferme ses portes pendant les mois d’été. Mais mes portes à moi ne se ferment pas, donc un petit job en forme de retour aux vraies valeurs de la vie s’imposait à moi. Habitant à deux pas du fameux marché Jean Talon, je me suis retrouvée la tête dans les fruits et légumes et finalement la main à la pâte… à pizza.

Je suis donc multi-fonctionnelle au sein de cette pizzeria qui doit compter 178 sortes de pizzas et 68 prix différents, de quoi frémir à la caisse enregistreuse… heureusement, le bouton « panik » existe et permet de contrôler ses erreurs. Mon job : servir, sourire, compter, cuisiner, laver, essuyer, garnir, contrôler, tiper, empaqueter, balayer, découper, chauffer, ranger, brasser, trilinguer, discuter, apprendre et relativiser sur le fait que pour tout ça je suis payée quelques dollars de l’heure.

On peut dire que c’est un travail physique, contrairement à mon travail cérébral et intellectuel de communicante. Mais vous savez quoi : ça fait du bien de n’avoir à réfléchir qu’aux nombres de tomates séchées à déposer sur une pizza. Parce que finalement, Pizza Mia, c’est une entreprise familiale et comme toute organisation, il y a de la communication, des courants, de la relation et au final ce retour au terrain m’apprend beaucoup choses comme le résultat immédiat de son travail et l’humilité. Vous sentez cette bonne odeur… moi j’en suis imprégnée du soir au matin !

2 commentaires:

  1. Mama Mia ! Toujours le même talent avec ta frimousse enfarinée...

    Tu as également de nombreuses ressources à mettre au service de la clientèle avide de bonnes choses. Ces pizzas doivent être exquises, tu nous donnes l'eau à la bouche !

    Jean-Claude et Monique tes fervents supporters qui saluent ton courage et cette soif de réussite.

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