26 janv. 2009

L’effet Sambuca

Depuis que je suis arrivée à Montréal, la nourriture a pris une nouvelle dimension pour moi. Il est vrai que l’Amérique du Nord n’est pas réputée pour la finesse de ses plats (gras + gras + gras = bien trop gras). C'est sans parler de la poutine (voir photo) qui sera peut-être l'héroïne d'un prochain article.


J’ai donc dû m’adapter aux supermarchés québécois : l’initiation s’est faite en me perdant dans les rayons et en lisant studieusement les étiquettes des produits. J’apprenais un nouveau vocabulaire… mais j’ai abandonné tout de suite ces études-là pour ne pas finir déprimée et anorexique. Après tout, qui pourrait me définir ce qu’est le polyinsaturé !

Vendredi soir, nous prévoyons de sortir voir un show à la Sala Rossa… oups, prévoir une soirée à Montréal peut être dangereux pour les personnes peu enclines à la spontanéité des rencontres. Nous ne sommes pas allées à la Sala Rossa ce soir là… nous avions juste à faire 10 mètres pour passer une surprenante soirée.

Elodie et moi étions invitées (spontanément) par Daniel notre voisin, à souper (note pour les lecteurs français : souper en québécois, c’est dîner en parisien, et se faire une bonne bouffe le soir en français). Daniel (l’aimable, ce garçon mange beaucoup de carottes) nous avait préparé un excellentissime repas avec une décontraction qui frôle l’insolence : si vous aviez ne serait-ce qu’un tiers des épices qu’il possède, vous seriez déjà le plus heureux des cuisiniers. Et je ne vous parle pas de sa malle qui déborde de vinyles à donner une syncope à tout bon musicien…la BO jouée ici était « écœurante » !

La surprise a quand même été le dessert : nous avons scellé un pacte tous les trois ce soir-là pour ne pas dévoiler la recette des Noix de pékans à l’orgie de chocolat. Mais la soirée n’aurait pas pu se terminer sans la Sambuca !! Non, ce n’est pas un alcool local, c’est italien. Un alcool sucré et anisé, qui se boit flambé. La Sambuca ouvre de nouvelles perspectives sur les discussions si tenté que vous en preniez plusieurs (l’abus d’alcool étant bien entendu dangereux pour la santé). Ce que j’appelle l’effet Sambuca, c’est le petit vent de chaleur qui vous chatouille le palais, les lèvres posées sur un verre encore chaud, et le liquide frais qui descend dans votre gorge pour finir en véritable coup de fouet. Finalement, ce que je décris là est assez érotique (normal pour un alcool italien ?)

Je suis rentrée heureuse de ma soirée spontanée, même si j’ai un peu regretté le deuxième effet Sambuca au réveil…

3 commentaires:

  1. Mmm !!! que j'aime tes articles ! ( que je suis pr l'instant la seule à commenter... tjrs le pb technique ?)

    Alors réaction de moi en lisant l'article : Muahahahah la poutine ! Grraaa trop bon !
    Muahahahah la sambuca ! Graaaa trop bon !

    J'ai hâte de voir ton article sur ce petit plat si particulière dont je ne ferais pas la description sinon ça serait te couper l'herbe sous le pied ^^
    Ma rencontre avec la Poutine s'est faite si je me souviens bien vers mes 13ans une aprem avec ma cousine et ma sister à Quebec ( la ville quoi lol)
    La suite de la poutine ds ton prochain article :D

    Et pour la Sambuca, bien que d'origine "spaghetti" j'ai connu la Sambuca... et bien en Irlande ! et figures-toi qu'il servait ça en shut pas flambée et j'ai adoré ^^ tellement adoré que je m'étais acheté une bouteille ( bah vi c'est cher les shut ds les pubs qd même lol )
    Bref ça fait sourire de lire tes découvertes qui du coup me font penser aux miennes.
    gros bec à toi !

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  2. j'ai hate qu'on essaye ce sambucca ensemble ok ma poulette ??
    je t'envoie plein de soleil !!
    chaleur....dans ton corps avec l'accent antillais

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