Dimanche soir, dans la maison du bonheur, une envie d’un bon petit film « local ». Et là je remercie Stephen de braver le froid, seul accompagné de son meilleur ami l’Ipod et de nous ramener la précieuse petite boîte carrée qui contient 1h35 d’un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié). Pour ma part, je ne connais que sa provenance : le Québec, et pour l’heure ça me suffit.
Impossible voire inutile de vous raconter la trame du film : c’est d’un genre qui ne se raconte pas mais qui se vit. Loin de moi l’envie de me reconvertir en critique cinématographique, mais ce banquet-là m’a laissée comme un arrière-goût assez âpre, rude et difficile à avaler. C’est comme si le digestif final, cette gorgée chaude que l’on savoure, m’avait trop brûlée de l’intérieur. Ce n’est pas tant dans la violence mais dans le manque de contexte que je suis restée sur ma faim… J’ai beaucoup de questions à l’issue des scènes finales, des pourquoi dont je dessine des réponses subjectives les plus (in)vraisemblables.
J’y vois comme une version québécoise d’Elephant de Gus Van Sant : l’esthétique du film est précise, on y voit des détails, on y comprend les hors champs, et on sent une présence de l’humain comme colonne vertébrale de chaque plan.
Si vous avez un petit creux, ce filme vous calera mais attention à la digestion, qui peut parfois être longue.
Ca à l'air bien intéressant.. à voir donc si je comprends bien.
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