26 mars 2015

Louis-Jean Cormier : Les grandes artères

Difficile de passer après tout le monde quand on parcourt d’un œil discret les nombreux articles consacrés à ce deuxième album de Louis-Jean (Cormier – plus vraiment nécessaire de prononcer le nom de famille). La critique est dithyrambique, et il est vrai qu’il est difficile de ne pas aimer « Les grands artères ». On y retrouve la saveur de «Treizième étage» mais aussi un arrière-goût de Karkwa et un nouvel ingrédient secret ! 


C’est autour de 13 chansons que l’album s’articule, toutes touchées par le cœur, une pompe à pression vitale, qui ne manque pas de battre à des rythmes tantôt tachycardiques, tantôt plus lents. Car la grande force de Louis-Jean c’est cette création d’équilibre perpétuel entre la corde sensible et les envolées orchestrales. À chaque détour il arrive à nous surprendre, et ancre des mélodies simples qui dès la première écoute s’imprègnent facilement dans notre mémoire. Savant manipulateur d’émotions, c’est comme s’il avait trouvé la formule magique qui fait mouche. On reste cependant dans notre zone de confort : c’est comme être bien au chaud sous la couette et ne pas trop avoir l’envie de sortie la tête des draps. Mais, n’est-ce pas dans le doux lit qu’on rêve le mieux ? « Les grandes artères » est un album à écouter sans risque, sauf celui de s’y prendre au jeu !

 Si tu reviens

Louis-Jean Cormier, « Les grands artères », Simone Records, achetez l'album

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