On dirait que cette année 2015 voit se profiler bien en ligne une série d’albums « tant attendus » de Jean Leloup en passant par Marie-Pierre Arthur ou Louis-Jean (dont on n'a même plus besoin d’écrire le nom !). C’est donc au tour d’Ariane Moffatt de faire un retour sur le devant de la scène tout de noir et de chapeau vêtu, dans le mythique Nigtclub Stéréo. Un lancement de jour dans un lieu de nuit, voilà qui résume bien l’ambivalence de 22h22 !
C’est au sommet d’une scène qu’Ariane s’est emparée de son clavier pour dominer tout son set, entourée par ses chiffres lumineux fétiches, comme sur le cadran d’un réveil. Accompagnée de Jonathan Dauphinais, Laurence Lafond-Beaulne (Milk&Bone) et Étienne Dupuis-Cloutier (Fanny Bloom), c’est un son plus éthéré, teinté d’électro avec de solides rythmiques, où on reconnaissait la patte du réalisateur Jean-Phi Goncalves (Plaster, Beast) qui est proposé sur ce 22h22 le tout oscillant entre balades intimistes et pièces plus dansantes.
Celle qui vient de signée avec une toute nouvelle maison de disque (la très chic Simone Records) en est déjà à 5 albums et 15 ans de carrière. Et cette voix si douce et forte qui nous a porté tout le long de ses albums semblent encore là pour durer. Étonnant de voir à quel point l’électro-pop avec des mélodies d’électrochoc fonctionnent. Sur des paroles toutes personnelles mais laissant leur part de mystère, Ariane Moffatt nous embarque dans son 22h22 comme dans un doux rêve qui finirait en party de fou !
22h22, Simone Record, MO’FAT éditions, pour acheter l'album
Vidéoclip "Debout"
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