C'était lundi soir, un lundi froid et de pluie, qu'il fallait atteindre le beau Corona (pieds mouillés et glissant) pour écouter et voir Kurt Vile and the Violators (traduction de contrevenants, ceux qui violent les lois) présenter leur dernier opus « Walking on a pretty daze »(oh stupéfaction !). On y est allé le teint gris de la journée et ressorti un peu plus rosi. Un de ces concerts pas mémorables mais assez intéressants pour qu'on en retienne quand même des beaux moments.
Kurt Vile n'est pas du genre jasant en concert. Le jeune homme tel un jouet monté sur ressorts à la bougeotte entre chaque chanson en récupérant sa énième guitare, et se concentre sur son instrument, les cheveux dans le visage, plié en deux, en ne ratant aucune note. Car s'il faut bien reconnaitre un atout vibrant à Kurt Vile, en plus de ses charmes capillaires, c'est son jeu de guitare. Avec dextérité et souplesse, il impose un certain respect dans ses solos envolés, surtout quand ils sont mis de l'avant lorsque ces Violators s’éclipsent pour le laisser seul sur scène. Car malgré sa timidité évidente, le charisme de l'homme remplit toute la salle qui écoute assez sagement et avec beaucoup d'encouragements.
Si parfois on pourrait se lasser par une certaine linéarité des mélodies, à coups de «yeah, yeah» marque de fabrique un brin évidente lorsqu'il manque de paroles à un refrain, force est de constater que Kurt Vile arrive à nous évader, gentiment mais surement, pas dans des contrées trop lointaines, mais avec assez de dépaysement pour se sentir plus léger.
Si parfois on pourrait se lasser par une certaine linéarité des mélodies, à coups de «yeah, yeah» marque de fabrique un brin évidente lorsqu'il manque de paroles à un refrain, force est de constater que Kurt Vile arrive à nous évader, gentiment mais surement, pas dans des contrées trop lointaines, mais avec assez de dépaysement pour se sentir plus léger.
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