C’est avec un deuxième opus au couleur plus électro-pop que Monogrenade revient sur le devant de la scène. Groupe multi-facettes et finalement loin d’être « mono », le désormais sextuor (avec une belle addition de deux violonistes), nous propose donc Composite, 10 morceaux pour un total de 36 minutes décadentes. C’est au La Tulipe que le lancement tout en décorum avait lieu, et la foule, frileuse à l’attente de l’ouverture des portes, s’était déplacée en masse !
Entre des antennes de télévision criblées d’ampoules, des satellites tournant à mécanique variable, un écran style vieux cinéma et surtout une multitude de branchements, micros et fils, la scène paraissait fortement habillée pour les sept musiciens que constituait le line-up de Monogrenade hier soir. C’est qu’ici, on ne fait pas les choses à moitié, et on aime l’effort esthétique autant que les arrangements très ornés. Une sorte de grandiloquence chic qui laisse sans voix tout spectateur qui n’aurait pas expérimenté à l’avance un show du groupe.
De sa voix aérienne et altérée, Jean-Michel Pigeon mène sa barque comme un énorme navire brisant les mers et s’orientant à la géographie de la lune, à l’image de l’univers spatiale de Composite (graphisme réalisé par Christophe Collette), rappelant une vieille image d’un film de Méliès. Selon les tempêtes ou les accalmies, on passe d’une pop-électro aux saveurs 80’ qui ne renierait rien à Peter Peter, à une somptueuse pièce de cordes devant un film en noir et blanc, aux morceaux frôlant le rock progressif se déchainant au rythme saturé des guitares. Un florilège de sensations qui pourrait paraître fouillis mais qui ne manque pas de cohérence.
De sa voix aérienne et altérée, Jean-Michel Pigeon mène sa barque comme un énorme navire brisant les mers et s’orientant à la géographie de la lune, à l’image de l’univers spatiale de Composite (graphisme réalisé par Christophe Collette), rappelant une vieille image d’un film de Méliès. Selon les tempêtes ou les accalmies, on passe d’une pop-électro aux saveurs 80’ qui ne renierait rien à Peter Peter, à une somptueuse pièce de cordes devant un film en noir et blanc, aux morceaux frôlant le rock progressif se déchainant au rythme saturé des guitares. Un florilège de sensations qui pourrait paraître fouillis mais qui ne manque pas de cohérence.
Une chose est sûre, la déclinaison de Composite en live prend toute sa signification et c’est là que l’on peut se rendre compte de l’étendue des talents individuels de chacun des musiciens (Marianne Houle au violoncelle et trombone, François Lessard à la basse, guitare et synthé, Mathieu Collette à la batterie et autres percussions sonores, Ingrid Wissink et Julie Boivin au violon et Pietro Amato au cor) qui donne cette puissance indéniable au groupe. À noter la présence de Marie-Pierre Arthur, qui s’en donnait à cœur joie sur Labyrinthe ! Une bien belle soirée, de quoi s’évader dans le ciel pour s’accrocher à quelques étoiles pas si filantes.
Crédit photos : Émma Géraud
Retrouvez également cet article avec plus de photos sur le site de http://514mag.com/
Crédit photos : Émma Géraud
Retrouvez également cet article avec plus de photos sur le site de http://514mag.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire