15 juil. 2013

AroarA, premier single #14

Qui n’a pas entendu parler du duo AroarA dans le petit microcosme indie montréalais et ses tentacules satellités branchées qui s’étendent bien au-delà. Composé de Andrew Whiteman (Broken Social Scene / Apostle of Hustle) et sa femme Ariel Engle, les deux têtes pensantes sont en train de nous préparer un album, In the Pines, histoire de ne pas nous laisser sur notre courte fin de leur EP déjà trop loin. Un single qui tombe à pic au milieu de la saison des festivals, un avant-goût de ce qu’on pourrait entendre au Centre Phi, le 1eraoût prochain.

On l’a lu et relu, la particularité d’AroarA (outre son nom imprononçable) est qu’ils utilisent ce que l’on appelle des guitares « cigare box », des cordophones à caisses faites avec… des boites de cigares. D’ailleurs, elles n’ont pas forcément six cordes. Mais je m’égare. Donc, outre ces basiques instruments, ils ont aussi un sampler 404 (rien à voir avec l’erreur 404 du web !) qui activent des mellotrons et des cloches. Alors pourquoi se lancer dans la technique : parce que tout ce stratagème fait naître une musique à la fois résolument moderne mais emprunt aussi au passé. C’est comme écouter un vieux vinyle de blues-folk passé à la moulinette version AroarA. Avec un effet redondant sur la voix, on plonge dans cet objet comme dans un lac rafraîchissant bien qu’on ne sache pas trop la faune ou la flore que l’on trouvera en nageant dans cette eau. Avec quelque chose de très organique, à la limite d’une incantation, #14 nous donne une introduction dans la charmante forêt de pins des deux amants, et une chose est sûre, on rêve de s’y perdre.

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