30 mai 2011

Les 10 ans de Dare To Care

À moins d’avoir hiberné ces derniers jours sous la couverte en refusant toutes interactions avec votre facebook, votre journal préféré voire votre voisin féru d’indie-rock, impossible de ne pas être au courant de l’anniversaire musical du moment : Date To Care fêtait ses 10 ans cette fin de semaine. Comme un gamin de 10 ans, dont on reconnaît la vivacité, les cris, qu’on hésite à mettre sous Ritalin, qui tire la langue et dont la naïveté décroit mais pas son angélisme, Dare To Care a fait ses marques dans le paysage de la musique Québécoise et Canadienne, allant même jusqu’à sauter à la marelle de la terre jusqu'au ciel puisque le reste du monde aussi en a voulu de sa dose magique ! Mais c’est quoi sa recette ?

Ma fin de semaine étant trépidament chargée et bien qu’étant très friande des surprises, j’ai fait une croix sur le Club Lambi du samedi soir, mais les plus heureux auront retrouvé La Descente du Coude, Malajube et Socalled (d’après mes sources un peu alcoolisées mais bien présentes ce soir-là). J’avais par contre sauté sur la programmation du dimanche soir au Quai des Brumes : Le Husky, Avec pas d’Casque et Lake of Stew. Moi des groupes qui arrivent à chanter des phrases telles que « l’amour passe à travers le linge », ça me transcende et ça m’intrigue. À dire vrai, je ne connaissais pas grand chose du répertoire du Husky ou d’Avec pas d’Casque, juste quelques morceaux à la volée, et rien de moins de Lake of Stew. Contrairement au public, véritable karaoké band du début jusqu’à la fin.

Alors pourquoi être venue : parce que Dare To Care semble faire les bons choix, pas les plus rentables, pas les plus évidents, mais certainement les plus osés, révélateurs de certaines tendances, et c’est semble-t-il par coups de cœur qu’ils avancent. D’ailleurs à ce sujet, allez lire leur petite histoire des débuts, on pourrait en faire le prochain film québécois qui pour une fois ne pleurerait pas sur son triste sort à chaudes larmes en criant la souffrance de toute cette existence de la dure vie dans le gris. En fait, Dare To Care serait sans doute à l’image de son fondateur, Éli Bissonnette, discret mais teigneux, dans le sens de la ténacité pas celui de l’agressivité, on s’entend.

 
Voilà pourquoi, les yeux fermés et les oreilles ouvertes, je suis allée au Quai des Brumes et que j’en ai pris de la dose magique. Puis partant de là, j’ai marché un bout avant de comprendre ce qui venait de se passer, comme on rentre ivre d’un party, mais sans vraiment avoir bu. On rêve de voir ce gamin de 10 ans grandir, faire sa crise d’adolescence et devenir encore plus rebelle.

1 commentaire:

  1. DTC! t'es trop gentille toi la fille qui écrit que sur ce qu'elle aime :)

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