Jolie surprise dans le cadre de M pour Montréal (le festival qui fait la promotion des groupes de la scène montréalaise), perdu dans la salle du cabaret Juste pour rire, vers minuit trente-deux, Beast sort de sa cage avec une formation étoffée, et là on trippe ! Ça n’est pas la première fois que je vois Beast en concert, mais d’aussi près et avec tant d’énergie, c’est assez rare. Melle Bonifassi est très en forme et nous le prouve à chaque toune. Le cabaret semble soudain vide et plat quand le dj suivant arrive et à deux heures, on a droit à un sursaut au néon : tout le monde dégage, fin du set… un peu abrupte comme fin de soirée.
Le lendemain, c’était LA grosse soirée au Métropolis, salle où tu t’aperçois qu’il vaut mieux gratter le plafond que récurer le sol, le son est bien meilleur en hauteur. Je dois dire que j’avais acheté ma place les oreilles bouchées, en m’attendant à la légendaire qualité des groupes d’ici et en partant avec un a priori positif, puisque j’en connaissais à peu près la moitié… au final, je suis sortie de ma soirée un peu groggy, mi-figue, mi-raisin, pas franchement emballée mais pas complètement déçue non plus.
Premier artiste : Xavier Caféine… le DJ qui ne fait danser personne au Blizzart, bizarre… comment dire, on peut lui reconnaître une présence scénique, que son band fonctionne bien, le son est propre, pas de fausses notes, et hurler en chantant juste est gage d’excellente performance vocale. Mais là, ça n’était vraiment pas ma tasse de thé. Une sorte de sous-Indochine du milieu des années 2000 (donc pas le meilleur) avec des paroles qui ressemblaient à des jokes de Jon Lajoie.
Deuxième artiste : Misstress Barbara. Intéressant de voir une fille DJ commencer doucement à mettre le feu au Métropolis. A la vérité, ça n’était pas mon style de prédilection mais surtout, surtout ça chantait faux d’un demi-ton sur la moitié des tounes. On aura beau l’excuser car son retour aux oreilles était peut-être mal réglé, j’avoue que parfois la cacophonie du truc était à la limite de me faire prendre un autre gin tonic pour faire passer le citron.
Troisième artiste : Melissa Auf Der Maur. J’ai beaucoup de respect pour cette immense bassiste, d’avoir joué dans Hole et les Smashing (quand même !) et d’être la voix féminine d’une chanson d’Indochine aux paroles troublantes (Le grand secret). La demoiselle a un côté très félin et se déchaîne sur scène, avec un son qui fait block. Peut-être un peu trop dans sa bulle en osmose sonore avec ses musiciens, mais c’est un grand moment.
Quatrième artiste : Malajube. Autant vous le dire, je les adore ! Enfin surtout leurs albums. Pour leur show, on a droit à du formaté festival de 30 minutes avec un vague merci à la fin du set. Chaque toune ressemble trait pour trait celle de leur album, mais c’est pro, efficace et ils semblent avoir toujours du plaisir à jouer ensemble. Mon cœur ne peut s’empêcher de bondir sur Montréal -40°, nostalgie de l’hiver qui s’en vient.
Cinquième artiste : Champion et ses G-Strings. Ma claque de la soirée ! J’avais entendu la toune « Alive again », comme à peu près la moitié du monde à Montréal, mais là en live, le DJ, les cinq gars aux guitares et le chanteur à la voix impressionnante m’ont fait vaciller. Un mur de son, une marrée humaine, des sauts hallucinants du DJ (rien qu’en le regardant, j’ai fait mon sport de la semaine). L’ambiance était survoltée et la chaleur commençait à bien monter. Pour moi, le meilleur moment de la soirée
Sixième artiste : Fucked Up. Et bien fuck off pour moi. A peine trois hurlements du chanteur et j’étais au vestiaire. Mon oreille est entraînée à écouter beaucoup, beaucoup de musique mais là, c’était le décibel qui a fait déborder ma tolérance.
Petite soirée, donc, où pour l’anecdote, j’aurais bien fait avaler son Mac au journaliste dans la partie VIP qui se payait le luxe d’un tchat sur facebook en plein concert… déplorable.
Le lendemain, c’était LA grosse soirée au Métropolis, salle où tu t’aperçois qu’il vaut mieux gratter le plafond que récurer le sol, le son est bien meilleur en hauteur. Je dois dire que j’avais acheté ma place les oreilles bouchées, en m’attendant à la légendaire qualité des groupes d’ici et en partant avec un a priori positif, puisque j’en connaissais à peu près la moitié… au final, je suis sortie de ma soirée un peu groggy, mi-figue, mi-raisin, pas franchement emballée mais pas complètement déçue non plus.
Premier artiste : Xavier Caféine… le DJ qui ne fait danser personne au Blizzart, bizarre… comment dire, on peut lui reconnaître une présence scénique, que son band fonctionne bien, le son est propre, pas de fausses notes, et hurler en chantant juste est gage d’excellente performance vocale. Mais là, ça n’était vraiment pas ma tasse de thé. Une sorte de sous-Indochine du milieu des années 2000 (donc pas le meilleur) avec des paroles qui ressemblaient à des jokes de Jon Lajoie.
Deuxième artiste : Misstress Barbara. Intéressant de voir une fille DJ commencer doucement à mettre le feu au Métropolis. A la vérité, ça n’était pas mon style de prédilection mais surtout, surtout ça chantait faux d’un demi-ton sur la moitié des tounes. On aura beau l’excuser car son retour aux oreilles était peut-être mal réglé, j’avoue que parfois la cacophonie du truc était à la limite de me faire prendre un autre gin tonic pour faire passer le citron.
Troisième artiste : Melissa Auf Der Maur. J’ai beaucoup de respect pour cette immense bassiste, d’avoir joué dans Hole et les Smashing (quand même !) et d’être la voix féminine d’une chanson d’Indochine aux paroles troublantes (Le grand secret). La demoiselle a un côté très félin et se déchaîne sur scène, avec un son qui fait block. Peut-être un peu trop dans sa bulle en osmose sonore avec ses musiciens, mais c’est un grand moment.
Quatrième artiste : Malajube. Autant vous le dire, je les adore ! Enfin surtout leurs albums. Pour leur show, on a droit à du formaté festival de 30 minutes avec un vague merci à la fin du set. Chaque toune ressemble trait pour trait celle de leur album, mais c’est pro, efficace et ils semblent avoir toujours du plaisir à jouer ensemble. Mon cœur ne peut s’empêcher de bondir sur Montréal -40°, nostalgie de l’hiver qui s’en vient.
Cinquième artiste : Champion et ses G-Strings. Ma claque de la soirée ! J’avais entendu la toune « Alive again », comme à peu près la moitié du monde à Montréal, mais là en live, le DJ, les cinq gars aux guitares et le chanteur à la voix impressionnante m’ont fait vaciller. Un mur de son, une marrée humaine, des sauts hallucinants du DJ (rien qu’en le regardant, j’ai fait mon sport de la semaine). L’ambiance était survoltée et la chaleur commençait à bien monter. Pour moi, le meilleur moment de la soirée
Sixième artiste : Fucked Up. Et bien fuck off pour moi. A peine trois hurlements du chanteur et j’étais au vestiaire. Mon oreille est entraînée à écouter beaucoup, beaucoup de musique mais là, c’était le décibel qui a fait déborder ma tolérance.
Petite soirée, donc, où pour l’anecdote, j’aurais bien fait avaler son Mac au journaliste dans la partie VIP qui se payait le luxe d’un tchat sur facebook en plein concert… déplorable.
Ben là, assez d'accord dans l'ensemble avec toi
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