17 août 2009

Parler de Parlovr !


Un bon basic, tonic (aussi fort que le gin) voilà comment décrire le trio détonnant de Parlovr (prononcer Parlour) : trois petits gars plein d’avenir aux prénoms si charmants et aux pseudos délirants : Louis Jackson, aka Festooned Hand Mirror (guitare et voix), Alex Cooper aka Tin Smoke Box (clavier, guitare et voix) et Jeremy MacCuish aka Red Oak Frame (batterie).


Où comment le retour au source d’un rock brut avec basse, batterie, guitare et un son un peu sale en arrière plan peut continuer de nous faire tripper. C’est bien crasseux et comme on aime cette petite saleté qui s’incruste, on s’en voudrait de faire de la poussière sur leur album. Encore un groupe de scène puissant, qui puisent ses influences dans le meilleur des années 80 et 90 (oui, oui, il y a du bon dans les années 80 !). Alors forcément en concert, ça me fait piler (action de devenir une vraie pile, quand vos deux pieds s’éloignent du sol sans rien demander).

L’album éponyme est un petit bijou de schizophrénie : chaque chanson ayant un peu son univers personnel, c’est sûr, votre meilleur ami n’aura pas le même avis que vous et vous ne vous battrez pas pour savoir laquelle est votre chanson préférée. Et c’est là la magie toute entière de Parlovr, avoir un son propre (sale) son bien à eux mais aussi, tenter des incursions aux accents britanniques ou aux allures post punk et on se surprend à entendre comme quelques mélodies presque entendues… mais ou déjà, un certain Arcade Fire peut-être…

Alors attention, on peut ranger Parlovr dans la catégorie des groupes « Mile End », quartier de Montréal anglo-hipster qui regorge de bons groupes que je vais m’empresser de vous faire connaître, mais ne soyons pas si réducteur. Le potentiel de ces trois gars est en phase exponentielle et on trépigne d’entendre la suite.

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