13 janv. 2012

Harvest Breed

Il semblerait que du côté de Sherbrooke, il y ait une mine d’or à enfanter des talents musicaux. Est-ce géographique, géothermique, géopolitique ou tout simplement une coïncidence heureuse ? Ça me donne juste le goût de prendre une retraite hivernale dans les Cantons de l’Est, pour voir si au printemps, je change de nom et je sors un best seller. Ceci est bien une chronique sur Harvest Breed, l’essentiel s’en vient !
Cher Carl de Landlocked Records, ton courriel de ce matin a fini de me convaincre que le prochain groupe qui remplirait ces lignes serait Harvest Breed. Voilà déjà quelques jours que sa renaissance sous un nouveau nom était sur toutes les lèvres et de tous les clics. Il parait qu’on ne peut pas faire la même « carrière » en s’appelant Jake and the Leprechauns. Question de crédibilité sans doute. Alors grand bien fassent aux changements.
C’est avec ce premier extrait, justement intitulé Everything changes, qu’Harvest Breed nous tient en haleine en attendant l’album à sortir en avril. Ce seul extrait et la vidéo Don’t give up on me, ont suffi à me séduire. Il faut dire que la recette fonctionne toujours : oui, encore de l’indie-rock-folk watsonnien et entouré d’une arcade de feu. Je sais qu’il y en a que ça use, et que parfois, il est difficile de reconnaitre le bon grain de (l’i)vrai. 
Mais, reste que je suis une romantique, et que six garçons plein d’allant, très bons musiciens, et qui chantent la ballade, c’est touchant voire troublant. Puis en chantant en anglais, on s’assure de ne pas tomber à plat côté paroles. Et oui, la langue de Shakespeare est plus facile à manier, ce qui donne tout mon respect à ceux qui réussissent le tour de force d’avoir des paroles intelligentes et subtiles en français. De là à dire que les francophones qui chantent en anglais sont des fainéants, non, mais, si je l’écrivais en anglais, cet article ferait 10 lignes. 
Mélodiquement sûre (on retient facilement la ritournelle), la voix m’a tout de suite fait penser… à Chris Martin de Cold Play (mais c’est un compliment, bien que certains doivent bondir). On reconnait un certain nombre d’influences bien digérées, et passées à la moulinette d’Harvest Breed, la moisson est réellement bonne. J’ai l’impatience d’un flocon qui va s’écraser sur le sol dans l’attente d'en découvrir davantage et surtout en live. Si vous aimez la musique mélancolique joyeuse (petit oxymore), alors allez trainer vos oreilles sur leur site : www.harvestbreed.com

1 commentaire:

  1. Coucou ma petite Yo,
    De passage sur les Nine bubbles (j'aime tjs autant tes critiques musicales... sans même connaître les groupes dont tu parles ! J'aime la manière dont tu en parles !), je te souhaite une très bonne année pleine de doux bonheurs, voire de bonheurs ultra-vitaminés ! Et un best-seller pour 2012, please :-) grosse bise, Isa

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