Encore une soirée qui se perd dans les rues de Montréal. Vous trouverez au détour de vos pas beaucoup d’insolite : pour notre soirée, ce fût une cruche et un québécois plein d’humour.
Dans notre quête de réussir à faire tous les bars à vin de Montréal avant la fin de l’hiver, nous nous retrouvons Elodie et moi au BU, sur Saint Laurent. Et très bien accompagnées puisque Jean-Claude et Monique, les adorables et heureux parents d’Elodie sont là. Nous choisissons la découverte de trois vins à l’aveugle : très difficile de deviner, même après avoir séjourné quelques temps à Bordeaux, mon palais n’est pas assez fin pour détecter les subtilités d’un bon vin. Le trio était formé d’un vin italien, puis canadien (notre préféré) et enfin français… Y-aurait-il un rapport dans l’ordre de cette suite et la réputation des amants de ces pays… la question reste à étudier.
Dans notre quête de réussir à faire tous les bars à vin de Montréal avant la fin de l’hiver, nous nous retrouvons Elodie et moi au BU, sur Saint Laurent. Et très bien accompagnées puisque Jean-Claude et Monique, les adorables et heureux parents d’Elodie sont là. Nous choisissons la découverte de trois vins à l’aveugle : très difficile de deviner, même après avoir séjourné quelques temps à Bordeaux, mon palais n’est pas assez fin pour détecter les subtilités d’un bon vin. Le trio était formé d’un vin italien, puis canadien (notre préféré) et enfin français… Y-aurait-il un rapport dans l’ordre de cette suite et la réputation des amants de ces pays… la question reste à étudier.
Mais la première surprise vient de notre sortie du BU, où sur un poteau d’une banalité déconcertante, Jean-Claude trouve une cruche d’une classe déconcertante. On trouve de tout sur les trottoirs montréalais, entre la neige, le sel et les petits cailloux, des objets poussent de nulle part, comme des bouteilles à la mer lâchées vers une destinée improbable. Cette cruche passera une partie de sa vie quelque part dans la maison du bonheur, avant peut-être de reprendre le chemin de la rue pour une autre demeure.
Nous errons à la recherche d’un restaurant et à l’angle d’une rue, le Brésil nous appelle pour calmer notre froid et caler notre faim. Le Senzala a des accents espagnols et portugais, un décor chaleureux avec des étagères dignes d’une brocante : pour un peu notre cruche se serait bien installée ici.
Fin de soirée, sur un quai de métro, un québécois nous raconte une blague : « il faisait –20° l’autre jour, -30° avec le vent et… -40° contre le vent »…c’est l’humour québécois : une petite phrase, des variations et un rire chaleureux.
sympa cette histoire ^^
RépondreSupprimerJ'aime de plus en plus ton style d'écriture.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerYolaine,
RépondreSupprimerje reconais ce personnage qui est à vos côté...
un certain conteur québécois nommé Yves Robitaille...trop drôle n'est-ce pas?
Hé que le monde est petit...