1 févr. 2009

Merci

Vient le temps des au revoirs à la maison du bonheur. Je pars vers une autre maison du bonheur, ma deuxième ici sur Montréal. J’ai le cœur un peu gros de quitter cet espace qui a vu naître beaucoup de mes espoirs, un premier mois si vite passé, aussi rapide que la neige a garni le sentier.






Merci à Elodie avec qui j’ai partagé une chambre, un dentifrice, une soixantaine de fou rire, des Boréale rousses, des conversations inter-galactiques, de l’encens, du sens, du chocolat, de la confiture de bleuet et du nutella, 37 « c’est plate », la compréhension de nos visions pré-définies par nos expériences et notre ressenti, un frigo bruyant, une playlist mémorable des 90’, des pas dans la neige, des dîners légumeux ou grasseux, 47 mails haletants, son petit Nicolas, des sorties joyeuses… une vie d’un mois.

Merci à Stephen avec qui j’ai partagé un piano, des conversations mega inter-galactiques et surdimensionnelles relatives à l’émotionnel emprisonné dans son esprit, des pâtes à la crème, des gin tonics, sa prise jack, des rires en coin, des paroles pour ses tounes, de la compréhension d’un haussement de cil, des fredonnements de musique explosée, des fautes de français, un mercredi soir au patati patata, des échanges anglissisants, des films barrés… une vie d’un mois.

Merci à Luc avec qui j’ai partagé des émissions de « comment ça marche » et la série CA, des expressions québécoises insoupçonnées, des matchs de hockey où les Canadiens perdaient, un spectacle de Dave Saint-Pierre à Vanves ( !), la recette cachée du bloody merry, des bouts de canapés avachis, le montage d’une porte d’entrée, Véro au petit déjeuner, des conversations pragmatiques sur la drague, ses plantes vertes, le bleu électrique de la salle de bain… une vie d’un mois.

Merci aussi à Véro, avec qui j’ai partagé un soufflet au fromage noyé dans du café sur Mont-Royal, des échanges goûteux, du magasinage pour l’achat d’un manteau rouge (bon choix), des repas succulents, des éclats de rire tordant, Luc au petit déjeuner, sa vision de Montréal, des « ostie que c’est plate », une party de folie jusqu’au petit jour, un cuisine où il sent bon…une vie d’un mois.

La rue Drolet m’aura portée beaucoup de chance(ux).

2 commentaires:

  1. je ne peux que te souhaiter bon vent vers ta nouvelle maison !

    Biz !

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  2. très joli billet yolaine. va falloir faire un prochain billet sur les "plates" ?

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